Vidéo: l’intégrale de l’Oléron YCO Wave contest 2017!

Après un teaser déjà bien riche produit par Stefvidéo, voici le résumé complet de Oléron YCO Wave contest 2017 qui se tenait le second weekend de novembre. 2 jours de compétition sur le spot de La Perroche avec une soirée organisée par le club. De la bonne humeur, une bonne ambiance, des conditions sympa, du soleil et des temperatures clémentes. Que demander de plus? Vivement 2018!

 

 

 

OLERON YCO WAVE CONTEST 11 et 12 novembre 2017

Après le coup d’essai transformé pour l’équipe de l’YCO l’an dernier en ressuscitant une épreuve Oléronaise, devenue, au fil des années presque aussi célèbre que ses huîtres, rebelote en 2017 avec une épreuve confirmée dès le premier week-end de la waiting périod.

Si le vent de ouest nord-ouest annoncé, désigne logiquement le spot de la Perroche, la période de houle réduite au strict minimum laisse planner le doute la veille encore. Samedi matin, la nature bienveillante semble avoir répondu aux espoirs de Benoit Devinat, organisateur du contest, qui convoque les 4 filles et 24 garçons au briefing, alors que la houle fait son apparition sur le spot. Avec deux jours de vent annoncés et des riders venus de loin, (11 hors région) un menu original est proposé le samedi avant de passer au plat principal.

En entrée, un premier jour qualificatif composé de trois tours à cinq heats. Un banquet convivial où l’on change de table à chaque tour sans la frustration des chaises musicales. La moyenne de chacun sur les trois heats permettra alors de dégager les 16 convives pour le plat de résistance du dimanche : la simple élimination, assortie d’une finale sortants, avec la garantie pour chaque rider de courir au minimum quatre heats.

Deux surfs et un saut sont retenus pour douze minutes de heat. Le vent side callé à vingt noeuds et un mètre de houle suffisent à faire monter la mayonnaise. Les têtes de série soigneusement répartis brassent le spot. Insatiable, le Morbihannais bondissant Vincent Caro, pose les bases avec une cuisine au backloop allégé d’un pied et d’une main et des surfs aux petits oignons.

La réponse ne se fait pas attendre, venant de Bretagne avec Vincent Chapelle et Christophe Thebault, ou d’Oléron avec Jean-mat De Ridder et Benoit Devinat qui défendent leurs places de 1er et second de l’épreuve 2016. Chez les filles, à l’issu de deux heats, Marine Hunter qui l’avait emporté en 2016 impose son style profitant de son expérience de compétitrice AFF et PWA. Egalement inscrite chez les hommes, elle s’offrira le luxe du ticket pour la simple elimination.

En fin de journée, on se retrouve à l’YCO pour l’annonce des résultats de la qualification, assortie d’un dîner aux fruits de mer de circonstance. Avec les prévisions du soir en progression et un secteur de vent inchangé, le rendez-vous est maintenu sur le spot de la Perroche le lendemain dès 9h00.

 

Avec plus de vingt noeuds et une houle en augmentation plus rangée que la veille, le comité envoie les quarts de finale à quatre, jugés sur deux surfs et deux sauts. Vincent Caro et le local Hugo Morin se défont de Paul Hilfiger et Mikael Boex. Yann Guezenec et Valentin Mikic sous toilés, ne pourront rien face à J M De Ridder et un Vincent Chapelle décidément en forme. Benoit Devinat et Emilien de Ridder passent, accompagnés de Christophe Thebault et un Bruno Merelle tout surpris d’avancer aussi loin dans le tableau. La finale des sortants voit la victoire de Christophe Choimet qui trouve le saut qui manquera à ses adversaires.

 

Les choses se corsent avec une première demi-finale très relevée. Emilien De Ridder, pourtant inspiré, assiste au combat des chefs entre son frère Jean Mat, Caro et Thebault qui charcutent le spot. Backloop une main, choix de vagues judicieux et surf carvé, rien ne semble résister à Vincent Caro, pas même J M De Ridder également qualifié pour la finale mais prévenu…

 

Dans la deuxième demie, si Benoit Devinat passe sans problème, la dernière place en finale se joue entre Hugo Morin et Vincent Chapelle. Deux styles s’affrontent. La puissance de l’Oléronais contre la fluidité du Finistérien. Morin qui assure pourtant en surf ne trouvera pas les bons ingrédients pour monter ses frontloops et ne pourra rien face aux cheeserolls façon Chapelle, exécutés avec une fluidité exemplaire.

 

Pour laisser souffler les quatre finalistes on envoie la finale filles. Si Marine domine toujours les débats, les Oléronaises Carole Gauyacq et Laura Morin sont à couteaux tirés pour la place de dauphine. C’est finalement la première qui s’imposera en scorant en surf.

 

Devinat, Chapelle, Caro et J M De Ridder s’élancent en finale. Dès les premières minutes, c’est un festival de sauts. Caro et Chapelle posent leurs backloops, Devinat pose un late front tandis que De Ridder, qui manqué de hauteur, change de matériel. Devinat et De Ridder assurent leurs surfs en attendant de nouvelles opportunités pour faire monter leurs notes en saut. Chapelle, galvanisé par sa réussite, multiplie les sauts mais oublie de surfer, tandis que Caro, satisfait de ses deux jumps, arpente le spot à la recherche de la perle rare. C’est sous la carène de son fish que viendront se loger

 

les plus belles vagues du heat. Vitesse, radicalité, longueur de vague, Caro explose son score en surf en s’offrant deux aerials en fin de vague au pied de la tente des juges. La messe est dite ! Le tableforward de Devinat et un late front de De Ridder ne suffiront plus à revenir sur un Vincent Caro impérial.

 

L’épreuve se conclue avec une super finale fille qui voit le résultat inchangé, suivie d’une super session immortalisée par la caméra embarquée de Stéph Debuire.

 

Remise des prix, lots à gogo, et le rideau se ferme.

 

Merci à tous et à l’année prochaine…

 

 

Remerciements :

Les dirigeant, pro et bénévoles du Yacht Club d’Oléron pour l’organisation.

JP / NEILPRYDE , les shops COCOA GLISS St Pierre et LA MANILLE St Denis pour les lots.

SUPER U, Les VIVIERS D’OLERON, Katia BODIN, pour le repas et les produits de la mer.

La Communauté de Communes île d’Oléron.

Le CN Angoulin pour son soutien logistique.

Stéph Debuire (Stef vidéo production) pour les images

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