Attention Aloha, la convection ça marche comme ça:
c'est toujours le fluide froid qui descend car plus dense.
Après recherches, j'ai trouvé ça:
Selon Jacqueline Goy, attachée scientifique à l’Institut Océanographique de Paris, « ce n’est pas la chaleur qui amène les méduses sur la plage, c’est le vent et les courants. La chaleur a une incidence sur leur croissance, et leur reproduction, mais pas sur leurs déplacements. En Bretagne, c’est un effet du courant qui s’est déplacé très légèrement. Ces espèces se déplacent beaucoup avec le Gulf Stream. Sur la Méditerranée, c’est plus le vent qui les amène : le Mistral repousse les eaux superficielles vers le large et entraîne les méduses par la même occasion. En revanche, le vent d’Est a pour effet de les plaquer contre la côte. »
L'histoire du vent d'Est, ça ne marche qu'en Méditerranée, côté Ouest ça devrait être l'inverse qui se produit, donc ça doit être un courant qui les amène et la chaleur le long des côtes stimulent leur multiplication à ces endroits.
« En ce qui concerne l’invasion de méduses sur les plages, ce n’est bien évidemment pas le réchauffement climatique qui les amène. Mais l’impact du réchauffement se manifeste plutôt par une croissance plus rapide : les méduses vont arriver plus vite à maturité sexuelle, elles vont donc se reproduire plus. Au lieu d’attendre 1 an pour se reproduire, elles vont le faire au bout de 6 ou 8 mois. C’est ce mécanisme là qui nous inquiète le plus. Les méduses ont une reproduction asexuée, ce qui veut dire qu’elles se divisent comme des clones. On assiste actuellement à une multiplication de ces capacités de reproduction. De plus, les engrais agricoles qui se déversent dans l’eau ont le même effet que sur les terres : donner une impulsion à toute la chaîne alimentaire, ce qui empire le phénomène. On ajoute à cela la surpêche : toute la nourriture que mangeaient les poissons est disponible en plus grande quantité, et les méduses sont très voraces. Tous ces phénomènes contribuent à une reproduction très intense.» explique Jacqueline Goy.
Sales bêtes.