De retour de Pen13 et cette session "gros Q", j'en profite pour vous narrer ma journée.
Ca commence mal avec la fonction CD de mon autoradio qui me lâche à Plogonnec (si, si, ça existe), au titre n°7 "les 2 doigts dans la prise" du live éponyme des Sheriff, la poisse.
Sur zone, obligé de se garer à Penn dache, les conditions de taffies ont attiré un max de gus avec des énormes camions de ravers, c'est la lose.
Le barbec est éteint, je dois repasser pour ma pièce du boucher saignante sauce béarnaise, bonjour l'ambiance.
Je m'obstine, enfile la combi + harnais (j'ai pas pris de matos, c'est le concept du truc) et je vais taxer Gui (Kona MT + Expression 6.1, bon c'est du Pryde, mais je vais pas trop faire le difficile).
Je me tape 30 vagues en 2h, les gus ont tous la banane, je les mate bizarre, on a pas shapé des fishs ensemble !
Je croise un grand blond (mais chauve) avec une voile d'hawaïen gerbi-fluo (copyright) qui fait des trucs zarbis, je le calcule pas et je continue mes surfs.
Au bout de 2 heures, marre de la MT, je me testerai bien le lion des mers, ça tombe bien, un gus remonte avec le modèle convoité.
Je le hèle : "Eh, tu me files ta board brother !?
- C'est la mienne et je vais partir" qu'y me répond, p ... bonjour l'Aloha Spirit !
Je remonte donc toute la plage (à pied !) et je retombe sur le grand blond (mais chauve) qui s'avère être un des MC de la journée.
Il a délaissé ses voiles fluos pour les lunettes de Poncherello (hommage à Chips) : De toute évidence, il est resté kéblo dans les seventies ...
Passées les présentations (sommaires : "on peut taxer une planche ?"), il me dit : "Y'a deux gus qui remontent, t'en choppes un avec une Silaïonne et zou".
Je redescends la plage (toujours à pied !) et rebelote "c'est la mienne" qui me répond. P ... mais c'est la maternelle ici, y prêtent pas leurs jouets ou quoi ?.
Je remonte vénère, le grand blond (mais chauve) fait des moulinets avec ses bras et m'indique un flotteur.
Chris le brasseur qui ne se fait pas brasser passe sur une planche "avec des straps" et me lègue donc cette foutue Silaïonne.
J'installe mon gréement (enfin celui de Gui) et zou, encore 1/2 h de surf et pas mal de vagues.
Il est 17h30, bien que mon physique ne soit nullement altéré par ces 3 heures de nav', je me décide à remonter : P..., personne pour venir chercher le matos, l'hallu !
Heureusement, je maîtrise le portage à l'hawaïenne et je me passe les nerfs en laissant trainer les ailerons (y'en a 2) sur des gens qui se promènent prétextant "qu'on y voie pas grand chose avec le matériel !".
De retour, Gui me fait remarquer que je lui ai flambé son wish tout neuf. Je lui explique que "Ouais, quand tu navigues en vagues, la casse fait partie du jeu" (style "si t'attaquais un peu, c'est le genre de trucs qui pourraient t'arriver").
Sur ce, il me demande de le ramener pour la garantie !
C'est le pompom, j'embarque son wish en carton, je me déssape et je me casse.
Au bout de 5 minutes, le CD enclenche :
"si tu cherches le choc, n'hésites pas,
220 volts, t'aimeras ça ..."
En fait, cette journée n'était pas si pourrie