Retiré de la compétition il y a près de dix ans, le rider suédois a cette année honoré l'invitation du Festival de Dakhla. « Cette terre quasi-vierge est fascinante », confie-t-il. Frappé par « le mélange des vagues et de la lagune », offert par cette fine péninsule, Anders apprécie le cadre « plus relax » des compétitions. « Même si la longue distance est très dure physiquement, précise-t-il, le rythme de vie est plus tranquille dans l'ensemble. »
Hier, Anders n'a pas pu rivaliser avec son adversaire de toujours, Bjorn Dunkerbeck. Suite à un problème technique, le champion suédois a cassé une latte de sa voile, et a presque arraché son wishbone. Il semblerait que l'hélicoptère transportant les photographes, soit descendu un peu trop bas, perturbant le vent et la course d'Anders. Pourtant, le windsurfeur a très bien commencé sa course. Sur le premier bord, les deux hommes sont au coude à coude. Bjorn, équipé d'un plus petit matériel, garde l'avantage pendant les dix premiers kilomètres. « Je pensais que le vent allait tomber en fin de course, explique-t-il, alors j'ai choisi une plus grande voile. » Au dernier moment, le danois se dirige vers la mauvaise bouée. Anders tente d'en profiter, en doublant son rival sous le vent. C'est à cet instant que l'incident technique est survenu. Positif, et calme, le windsurfeur espère une chose : du vent pour la fin de semaine, inch'allah !