
coup de gueule (bis)
Modérateurs : matalsurfing, thomas, manutzh, Ad
Je vais peut être me faire engueuler mais bon : rappel, "Non aux jeunes" du défunt et regretté Desproges
"Et vous, qu'est-ce que vous avez fait pour les jeunes ?" lançait l'autre soir Jack Lang, cette frétillante endive frisée de la culture en cave, à l'intention de je ne sais plus quelle poire blette de la sénilité parlementaire.
"Qu'est-ce que vous avez fait pour les jeunes ?" Depuis trente ans, la jeunesse, c'est-à-dire la frange la plus totalement parasitaire de la population, bénéficie sous nos climats d'une dévotion frileuse qui confine à la bigoterie.
Malheur à celui qui n'a rien fait pour les jeunes, c'est le péché suprême, et la marque satanique de la pédophobie est sur lui.
Au fil des décennies, le mot "jeunes" s'est imposé comme le sésame qui ouvre les voies de la bonne conscience universelle.
Le mot "vieux" fait honte, au point que les cuistres humanistes qui portent la bonne parole dans les ministères l'ont remplacé par le ridicule "personnes agées" comme si ces empaffés de cabinet avaient le mépris des de leurs père et mère.
Mais les jeunes ne sont pas devenus des "personnes non agées".
Les jeunes sont les jeunes. Ah, le joli mot.
"Vous n'avez rien contre les jeunes ?" Version à peine édulcorée du répugnant "T'as pas cent balles ?", c'est la phrase clé que vous balancent de molles gouapes en queue de puberté, pour tenter de vous escroquer d'une revue bidon entièrement peinte avec les genoux par de jeunes infirmes. (Je veux dire "handicapés". Que les bancals m'excusent.)
- Pardon, monsieur, vous n'avez rien contre les jeunes ?
- Si, j'ai. Et ce n'est pas nouveau. Je n'ai jamais aimé les jeunes.
Quand j'étais petit, à la maternelle, les jeunes, c'étaient des vieux poilus, avec des voix graves et de grandes main sales sans courage pour nous casser la gueule en douce à la récré.
Aujourd'hui, à l'âge mûr, les jeunes me sont encore plus odieux.
Leurs bubons d'acné me dégoûtent comme jamais.
Leurs chambres puent le pied confiné et l'incontinence pollueuse de leurs petites détresses orgasmiques.
Et quand ils baisent bruyamment, c'est à côté des trous.
Leur servilité sans faille aux consternantes musiques mort-nées que leur imposent les marchands de vinyle n'a d'égale que leur soumission béate au port des plus grotesques uniformes auquel les soumettent les maquignons de la fripe.
Il faut remonter à l'Allemagne des années 30, pour trouver chez les boutonneux un tel engouement collectif pour la veste à brandebourgs et le rythme des grosses caisses.
Et comment ne pas claquer ces têtes à claques devant l'irréelle sérénité de la nullité intello-culturelle qui les nimbe ?
Et s'ils n'étaient que nuls, incultes et creux, par la grâce d'un quart de siècle de crétinisme marxiste scolaire, renforcé par autant de diarrhétique démission parentale, passe encore.
Mais le pire est qu'ils sont fiers de leur obscurantisme, ces minables.
Ils sont fiers d'être cons.
"Jean Jaurès ? C'est une rue, quoi", me disait récemment l'étron bachelier d'une voisine, laquelle et son mari, par parenthèse, acceptent de coucher par terre chez eux les soirs où leur crétin souhaite trombiner sa copine de caleçon dans le lit conjugal.
Ceci expliquant cela : il n'y a qu'un "ah" de résignation entre défection et défécation.
J'entends déjà les commentaires de l'adolescentophilie de bonne mise : "Tu dis ça parce que t'es en colère.
En réalité, ta propre jeunesse est morte, et tu jalouses la leur, qui vit, qui vibre et qui a les abdominaux plats, "la peau lisse et même élastique", selon Alain Schifres, jeunologue surdoué au Nouvel Observateur.
Je m'insurge. J'affirme que je haïssais plus encore la jeunesse quand j'étais jeune moi-même.
J'ai plus vomi la période yéyé analphabète de mes vingt ans que je ne conchie vos années lamentables de rock abâtardi.
La jeunesse, toutes les jeunesses, sont le temps kafkaïen où la larve humiliée, couchée sur le dos, n'a pas plus de raison de ramener sa fraise que de chances de se remettre toute seule sur ses pattes.
L'humanité est un cafard.
La jeunesse est son ver blanc.
Autant que la vôtre, je renie la mienne, depuis que je l'ai vue s'échouer dans la bouffonerie soixante-huitarde où de crapoteux universitaires grisonnants, au péril de leur prostate, grimpaient sur des estrades à théâtreux pour singer les pitreries maoïstes de leurs élèves, dont les plus impétueux sont maintenant chefs de choucroute à Carrefour.
Mais vous, jeunes frais du jour, qui ne rêvez plus que de fric, de carrière et de retraîte anticipée, reconnaissez au moins à ces pisseux d'hier le mérite d'avoir eu la générosité de croire à des lendemains cheguevaresques sur d'irrésistibles chevaux sauvages.
Quant à ces féroces soldats, je le dis, c'est pas pour cafter, mais y font rien qu'à mugir dans nos campagnes.
"Et vous, qu'est-ce que vous avez fait pour les jeunes ?" lançait l'autre soir Jack Lang, cette frétillante endive frisée de la culture en cave, à l'intention de je ne sais plus quelle poire blette de la sénilité parlementaire.
"Qu'est-ce que vous avez fait pour les jeunes ?" Depuis trente ans, la jeunesse, c'est-à-dire la frange la plus totalement parasitaire de la population, bénéficie sous nos climats d'une dévotion frileuse qui confine à la bigoterie.
Malheur à celui qui n'a rien fait pour les jeunes, c'est le péché suprême, et la marque satanique de la pédophobie est sur lui.
Au fil des décennies, le mot "jeunes" s'est imposé comme le sésame qui ouvre les voies de la bonne conscience universelle.
Le mot "vieux" fait honte, au point que les cuistres humanistes qui portent la bonne parole dans les ministères l'ont remplacé par le ridicule "personnes agées" comme si ces empaffés de cabinet avaient le mépris des de leurs père et mère.
Mais les jeunes ne sont pas devenus des "personnes non agées".
Les jeunes sont les jeunes. Ah, le joli mot.
"Vous n'avez rien contre les jeunes ?" Version à peine édulcorée du répugnant "T'as pas cent balles ?", c'est la phrase clé que vous balancent de molles gouapes en queue de puberté, pour tenter de vous escroquer d'une revue bidon entièrement peinte avec les genoux par de jeunes infirmes. (Je veux dire "handicapés". Que les bancals m'excusent.)
- Pardon, monsieur, vous n'avez rien contre les jeunes ?
- Si, j'ai. Et ce n'est pas nouveau. Je n'ai jamais aimé les jeunes.
Quand j'étais petit, à la maternelle, les jeunes, c'étaient des vieux poilus, avec des voix graves et de grandes main sales sans courage pour nous casser la gueule en douce à la récré.
Aujourd'hui, à l'âge mûr, les jeunes me sont encore plus odieux.
Leurs bubons d'acné me dégoûtent comme jamais.
Leurs chambres puent le pied confiné et l'incontinence pollueuse de leurs petites détresses orgasmiques.
Et quand ils baisent bruyamment, c'est à côté des trous.
Leur servilité sans faille aux consternantes musiques mort-nées que leur imposent les marchands de vinyle n'a d'égale que leur soumission béate au port des plus grotesques uniformes auquel les soumettent les maquignons de la fripe.
Il faut remonter à l'Allemagne des années 30, pour trouver chez les boutonneux un tel engouement collectif pour la veste à brandebourgs et le rythme des grosses caisses.
Et comment ne pas claquer ces têtes à claques devant l'irréelle sérénité de la nullité intello-culturelle qui les nimbe ?
Et s'ils n'étaient que nuls, incultes et creux, par la grâce d'un quart de siècle de crétinisme marxiste scolaire, renforcé par autant de diarrhétique démission parentale, passe encore.
Mais le pire est qu'ils sont fiers de leur obscurantisme, ces minables.
Ils sont fiers d'être cons.
"Jean Jaurès ? C'est une rue, quoi", me disait récemment l'étron bachelier d'une voisine, laquelle et son mari, par parenthèse, acceptent de coucher par terre chez eux les soirs où leur crétin souhaite trombiner sa copine de caleçon dans le lit conjugal.
Ceci expliquant cela : il n'y a qu'un "ah" de résignation entre défection et défécation.
J'entends déjà les commentaires de l'adolescentophilie de bonne mise : "Tu dis ça parce que t'es en colère.
En réalité, ta propre jeunesse est morte, et tu jalouses la leur, qui vit, qui vibre et qui a les abdominaux plats, "la peau lisse et même élastique", selon Alain Schifres, jeunologue surdoué au Nouvel Observateur.
Je m'insurge. J'affirme que je haïssais plus encore la jeunesse quand j'étais jeune moi-même.
J'ai plus vomi la période yéyé analphabète de mes vingt ans que je ne conchie vos années lamentables de rock abâtardi.
La jeunesse, toutes les jeunesses, sont le temps kafkaïen où la larve humiliée, couchée sur le dos, n'a pas plus de raison de ramener sa fraise que de chances de se remettre toute seule sur ses pattes.
L'humanité est un cafard.
La jeunesse est son ver blanc.
Autant que la vôtre, je renie la mienne, depuis que je l'ai vue s'échouer dans la bouffonerie soixante-huitarde où de crapoteux universitaires grisonnants, au péril de leur prostate, grimpaient sur des estrades à théâtreux pour singer les pitreries maoïstes de leurs élèves, dont les plus impétueux sont maintenant chefs de choucroute à Carrefour.
Mais vous, jeunes frais du jour, qui ne rêvez plus que de fric, de carrière et de retraîte anticipée, reconnaissez au moins à ces pisseux d'hier le mérite d'avoir eu la générosité de croire à des lendemains cheguevaresques sur d'irrésistibles chevaux sauvages.
Quant à ces féroces soldats, je le dis, c'est pas pour cafter, mais y font rien qu'à mugir dans nos campagnes.
Oué t'as raison en tant que jeune j'attendrais que le film sorte.Rob a écrit :Dan t'es chiant là, l'écriture, on peut la faire en SMS pour que ça soit plus rapide (moins fatiguant), mais la lecture, ben on peut pas.
As-tu pensé une seule seconde à l'effort à déployer (par le jeune) pour arriver à décrypter puis assimiler cette ô combien exhilarante tirade desprogienne?

yes merci Fr de corriger.francois a écrit :Sauf ")" : pas d'espace avant, mais un après (l'inverse de "(" quoi)Hef a écrit :"," pas d'espace avant mais un après idem pour le point
"?" ";" "!" ":" un espace avant et un après
"()" un espace avant mais pas après
Le pb viens bien de là, tu critiques sur l'orthographe et la grammaire ou il y a des centaines de règles et toi tu n'ai pas capable de respecter 3 règles !
Je vais reprendre la phrase des vieux contre le langages sms, "tu perds ta crédibilité".
J'ai rien contre les personnes qui capte pas comment marche un clavier, tant qu'ils ne viennent pas foutre la "bordellerie" pour un "é" à la place de "er"...
j'aurais préféré que tout le monde réponde sur un mode humoristique ,mais je trouve hef un peu agressif surtout avec françois qui est quand même quelqu'un qui dit des choses souvent pertinentes sur ce forum ou celui d'exocetHef a écrit :J'adore ça surtout quand le message est remplit de faute de ponctuation !
C'est illisible.![]()
C'est pas très sérieux d'attaquer sur la forme quand la sienne est passable.

donc hef tu vas me corriger fissa "remplit" (tu enlèves le T) et tu rajoutes un S à faute

- mogador
- Vient
de découvrir l'océan
- Messages : 44
- Inscription : 05/08/2007 23:00
- Localisation : oléron
Hef a écrit :yes merci Fr de corriger.francois a écrit :Sauf ")" : pas d'espace avant, mais un après (l'inverse de "(" quoi)Hef a écrit :"," pas d'espace avant mais un après idem pour le point
"?" ";" "!" ":" un espace avant et un après
"()" un espace avant mais pas après
Le pb viens bien de là, tu critiques sur l'orthographe et la grammaire ou il y a des centaines de règles et toi tu n'ai pas capable de respecter 3 règles !
Je vais reprendre la phrase des vieux contre le langages sms, "tu perds ta crédibilité".
J'ai rien contre les personnes qui capte pas comment marche un clavier, tant qu'ils ne viennent pas foutre la "bordellerie" pour un "é" à la place de "er"...

On notera que la ponctuation c'est tjrs pas ça. C’est quand même grave, rassure moi tu n’utilises pas de clavier pour ton taf ? Il n’y a aucune agressivité, c’est juste une constatation…doctorj a écrit :j'aurais préféré que tout le monde réponde sur un mode humoristique ,mais je trouve hef un peu agressif surtout avec françois qui est quand même quelqu'un qui dit des choses souvent pertinentes sur ce forum ou celui d'exocetHef a écrit :J'adore ça surtout quand le message est remplis de faute de ponctuation !
C'est illisible.![]()
C'est pas très sérieux d'attaquer sur la forme quand la sienne est passable.![]()
donc hef tu vas me corriger fissa "remplit" (tu enlèves le T) et tu rajoutes un S à fautenon mais
Pour des raisons de lisibilité et de compréhension une petite traduction s’impose. « On notra ke la ponctuation c tjr po sa. C kd meme grave, rassure mwa tu utilise po de clavié pr ton taf ? Y a okune agréssivité, c juste 1 constatation »
Ps : il n’y a aucune agressivité contre fr, si lui en a vu je lui laisse le loisir de m'en collé une (si il arrive a me rattraper)

Othographe
Quel importance l'orthographe!
N'oublier pas que des étrangers peuvent aussi nous écrire, et de plus il ne faut pas trop en faire sinon on peut aussi écrire en Anglais.
Et si l'orthographe vous dérange autant vous n'avez cas fabriquer un vrais correcteur orthographique qui ne corrige pas que les accent (allez au boulot) Moi je vais plutôt plancher que me prendre la tète avec ces futilitées
Aloha
N'oublier pas que des étrangers peuvent aussi nous écrire, et de plus il ne faut pas trop en faire sinon on peut aussi écrire en Anglais.
Et si l'orthographe vous dérange autant vous n'avez cas fabriquer un vrais correcteur orthographique qui ne corrige pas que les accent (allez au boulot) Moi je vais plutôt plancher que me prendre la tète avec ces futilitées
Aloha
Mouhahah!!!
Vous "faisez" une "compète" de fautes d'orthographe?
Pour " l'ancien DJ du dock " : moi aussi on me dit "Monsieur" sur le spot...
Et bin ça craint!!!
Moi je vote pour ""BZH" correcteur orthographique"
Sinon un petit logiciel "freeware" pour vous aidez :
http://www.clubic.com/telecharger-fiche ... erbes.html

Vous "faisez" une "compète" de fautes d'orthographe?
Pour " l'ancien DJ du dock " : moi aussi on me dit "Monsieur" sur le spot...
Et bin ça craint!!!
Moi je vote pour ""BZH" correcteur orthographique"

Sinon un petit logiciel "freeware" pour vous aidez :
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mouais, ben moi je les aime pas d'abord : ils font que des figures que je comprends pas et en plus ils ont même pas peur de faire des rotations... non maisdoctorj a écrit : moi les jeunes uriders (à part farswell) je les aime bien![]()







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