Erika...
Publié : 10/11/2009 18:49
Lu sur le site du Télégramme: 10 ans après la catastrophe, on approche enfin de l'épilogue dans l'affaire de l'Erika!
Enfin, presque: il restera à obtenir que Total paie les indemnitées réclamées par les collectivités locales.
En tous cas, perso, même si ça ne sert pas à grand chose, ça fait 10 ans que je boycotte Total!
Dans le procès en appel de l'Erika qui se tient à Paris, le parquet général a requis cet après-midi une amende de 375.000 euros contre Total et sa filiale TPS.
Le parquet général a estimé dans ses réquisitions cet après-midi que la société Total était "pénalement responsable" du naufrage de l'Erika. La cour d'appel de Paris rééxamine l'affaire depuis le 5 octobre.
Une amende de 375.000 euros, soit le maximum pour délit de pollution, a été requise contre Total et sa filiale Total Petroleum Services (TPS). L'avocate générale, Françoise Mothes, a également demandé la "confirmation" des peines prononcées en première instance contre les autres prévenus: une amende de 375.000 euros pour la société de classification Rina et les amendes maximum de 75.000 euros prévues envers des particuliers, pour l'armateur du navire Giuseppe Savarese et le gestionnaire Antonio Pollara.
Selon le ministère public, les prévenus sont responsables du "préjudice écologique". Total "ne pouvait ignorer que l'Erika était potentiellement dangereux". Françoise Mothes considère que le groupe est pénalement responsable de la catastrophe. Pour elle, il a commis une "imprudence dans la mise en oeuvre de ses procédures de "vetting", inspection du navire par ses propres services.
"Vous êtes responsables d'une catastrophe et du préjudice qui en a résulté pour presque toute la côte atlantique", ajoute l'avocate générale. Les parties civiles demandaient la confirmation de la chaîne des responsabilités, notamment celle de Total, et une meilleure reconnaissance de leur préjudice écologique. "En milieu de semaine dernière, au premier jour de leurs plaidoiries, des avocats de parties civiles avaient accusé Total d'avoir failli dans la mise en oeuvre de ses procédures internes d'inspection de navires lors de l'affrètement de l'Erika", rappelle Le Parisien.
En première instance, Total avait été condamné à cette même peine de 375.000 euros, tandis que TPS avait été relaxé. Selon le jugement du 16 janvier 2008, Total avait été "imprudent" en louant un navire vieux de 25 ans et mal entretenu, Savarese et Pollara avaient "pour des raisons de coût" négligé l'entretien de l'Erika, provoquant sa "corrosion généralisée", et Rina avait renouvelé "dans la précipitation" son certificat de navigabilité.
Tous les quatre avaient fait appel. Ils avaient également été condamnés à verser solidairement 192 millions d'euros d'indemnités à une centaine de parties civiles, dont 154 millions d'euros à l'Etat.

Enfin, presque: il restera à obtenir que Total paie les indemnitées réclamées par les collectivités locales.
En tous cas, perso, même si ça ne sert pas à grand chose, ça fait 10 ans que je boycotte Total!

Dans le procès en appel de l'Erika qui se tient à Paris, le parquet général a requis cet après-midi une amende de 375.000 euros contre Total et sa filiale TPS.
Le parquet général a estimé dans ses réquisitions cet après-midi que la société Total était "pénalement responsable" du naufrage de l'Erika. La cour d'appel de Paris rééxamine l'affaire depuis le 5 octobre.
Une amende de 375.000 euros, soit le maximum pour délit de pollution, a été requise contre Total et sa filiale Total Petroleum Services (TPS). L'avocate générale, Françoise Mothes, a également demandé la "confirmation" des peines prononcées en première instance contre les autres prévenus: une amende de 375.000 euros pour la société de classification Rina et les amendes maximum de 75.000 euros prévues envers des particuliers, pour l'armateur du navire Giuseppe Savarese et le gestionnaire Antonio Pollara.
Selon le ministère public, les prévenus sont responsables du "préjudice écologique". Total "ne pouvait ignorer que l'Erika était potentiellement dangereux". Françoise Mothes considère que le groupe est pénalement responsable de la catastrophe. Pour elle, il a commis une "imprudence dans la mise en oeuvre de ses procédures de "vetting", inspection du navire par ses propres services.
"Vous êtes responsables d'une catastrophe et du préjudice qui en a résulté pour presque toute la côte atlantique", ajoute l'avocate générale. Les parties civiles demandaient la confirmation de la chaîne des responsabilités, notamment celle de Total, et une meilleure reconnaissance de leur préjudice écologique. "En milieu de semaine dernière, au premier jour de leurs plaidoiries, des avocats de parties civiles avaient accusé Total d'avoir failli dans la mise en oeuvre de ses procédures internes d'inspection de navires lors de l'affrètement de l'Erika", rappelle Le Parisien.
En première instance, Total avait été condamné à cette même peine de 375.000 euros, tandis que TPS avait été relaxé. Selon le jugement du 16 janvier 2008, Total avait été "imprudent" en louant un navire vieux de 25 ans et mal entretenu, Savarese et Pollara avaient "pour des raisons de coût" négligé l'entretien de l'Erika, provoquant sa "corrosion généralisée", et Rina avait renouvelé "dans la précipitation" son certificat de navigabilité.
Tous les quatre avaient fait appel. Ils avaient également été condamnés à verser solidairement 192 millions d'euros d'indemnités à une centaine de parties civiles, dont 154 millions d'euros à l'Etat.



