Trip : Student Trip Project à Maurice!!

4 potes, un fagot de matos, 48 jours de trip, des sessions à n’en plus finir, voila l’été qu’on passer nos trippers de Student Trip Project à L’île Maurice! Vous avez pu suivre leurs aventures sur leur blog durant tout l’été et voici le résumé en vidéo et photos de leur trip sur le spot du Morne!

 

 

 

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Nous voici en septembre, chacun a repris le cours de sa vie. Les membres du
STP ou student trip project reprennent des forces après près de
7 semaines de nav non stop.

Oliv est retourné bosser à la piscine en attendant que la fac
recommence, Cedric se prépare à une année de folie avec
le CAPES, Tonton est installé sur Lille pour commencer sa carrière
de professeur et n’a pas encore eu le temps de mettre ses straps sur ses planches,
quant à moi je suis retourné en cours pour ma 3ème année
d’école depuis le 1er septembre après m’être de nouveau
installé sur Rouen.

 

 

Pour ceux qui ont suivi notre blog : http://studenttripproject.free.fr/ vous
aurez peut être compris ce que nous avons vécu durant ces 48 jours
à Momo.
Nous sommes arrivés le 5 juillet pour repartir le 21 aout. Nous avons
rencontré beaucoup de monde venant de partout pour assouvir une passion
commune qu’est le windsurf.
Sur la plage il y a une tendance suivant les mois, on dira qu’en juillet, c’est
l’Autriche qui est représentée et en aout, l’Italie se déplace
sur Momo pour concurrencer les autrichiens, en ce qui concerne les français
ils restent généralement sur de longues périodes.

 

 

 

Quelques infos sur le windsurf à l’ile Maurice :
Momo, c’est le spot du morne avec 3 vagues différentes : le petit reef,
manawa, chameaux/oneye .
Le vent dominant est le Sud-est à Est. Lorsque le vent est Sud-est, le
vent est side à little reef, side/side off à Manawa et Side off/
off side off à Chameaux/One eye.
Le spot est fait de passes, ainsi l’eau rentre et ressort, lorsqu’il y a beaucoup
de houle le courant peut s’avérer puissant et très dangereux en
cas de pépins : matériel ou physique.
Le spot semble accessible, mais une fois de plus la prudence est de mot d’ordre,
même un petit little reef peut être dangereux en cas de casse ou
lorsqu’il n’y a plus de vent….
Ainsi, nous vous conseillons de s’arrêter de naviguer avant que la nuit
ne tombe afin de ne pas prendre de risques inutiles, pour les lèves tôt,
il est possible de se mettre à l’eau dès 8 h.

Toutes ces vagues sont de Reef, ainsi elles dégagent une puissance supérieur
à ce que l’on peut rencontrer sur de nombreux spots français,
il est donc conseillé de ne pas poser le pied ou de porter des chaussons.

 

 

 

Le spot
Little reef est une vague pour sauter, et pour aller frapper la lèvre
une fois de façon violente, elle déroule du mauvais coté
et est malheureusement bien souvent clapoteuse, il faut aussi se méfier
des algues.
Little reef peut être très bon à marrée basse, surtout
lorsqu’il y a foule sur Manawa qui fonctionne aussi à marrée basse…
attention aux personnes du club mistral équipés de matériel
de free ride s’aventurant dans la zone de vague (vécu ça fait
bizarre une planche de 130 litre et 7,4 qui vous retombe dessus alors que vous
êtes au waterstart !)
Nous avons particulièrement apprécié les sessions du soir
au petit reef, lorsque les mistraleux ne sont plus à l’eau et que l’on
se retrouve au grand max à 10 sur l’eau, revers de la médaille,
les gens qui nous voyaient nous éclater ont commencé à
nous rejoindre, et cela est devenu vite surpeuplé !
Lorsque le vent est très fort et d’Est little reef devient le seul endroit
navigable et encore, il est fort dangereux puisque des murs d’eau peuvent se
lever face à vous !

Manawa est une vague pouvant atteindre une taille assez importante et qui fonctionne
grâce à un reef assez profond, au plus gros nous avons eu du taille
de mat (cependant cela peut être encore plus fat).
Le vent y est Side à side off, et il peut s’avérer plus fort que
sur little reef. La vague déroule assez lentement et l’on y surf up and
down, sa lecture avec de la pratique est assez facile ainsi l’on peut faire
de superbes et nombreux bottom turns, la lèvre est puissante et il ne
faut pas se rater au risque de faire un tour de machine à laver.
Manawa est loin du bord, il faut parfois tirer de longs bords pour y arriver,
de ce fait en cas de casse, il est impossible avec le courant de rentrer par
ses propres moyens, idem si le vent s’arrête, alors une fois de plus méfiance.
Si vous êtes vu et détecté comme ayant un problème,
un bateau du mistral club sera envoyé, il vous en coutera 4000 roupies
pour le sauvetage.
La vague de Manawa paraissant accessible et pas trop dangereuse, elle est souvent
surpeuplée, et à ce moment là cela devient la guerre entre
les planches et les kites.
Lorsque la vague est bondée, il vaut mieux être vraiment bien placé
au peak pour avoir la priorité et être patient. En ce qui nous
concerne, nous avons bien souvent pesté contre les kites qui arrivaient
à remonter deux fois plus que nous au peak et deux fois plus vite.
Personnellement, nous y aurons fait un voir deux très belles navigations,
dont une tôt le matin afin d’éviter le monde et de faire quelques
images.

Chameaux/One Eye est la vague qui fait rêver chacun d’entre nous.
Le vent est orienté side off à off side off, la vagues permet
de longs bottoms turns et de gros surfs down the line.
Cette vague est d’une puissance extrême et le reef n’est vraiment pas
loin, il y a vraiment peu d’eau par moment et il est facile de toucher le fond
: en cas de chute ou lorsqu’on se fait enfermer.
Conseil, y aller par marrée haute. La taille de la vague varie en fonction
de la houle et de son orientation. C’est là bas que nous y avons casser/abimer
le plus de matériel.
Olivier s’est retrouvé à sec en voulant passer à travers
le reef, Cédric a cassé un mat amex Combat en deux, j’y ai frotté
ma planche, et explosé deux 5,3 plus abimé le fourreau de ma 4,7.
En cas de casse ou de chute on peut se retrouver dans le lagon après
un violent lessivage (ce qui est pas mal en fait), si vous êtes toujours
devant le reef, nous vous conseillons de passer à travers le reef, en
effet repartir fasse aux vagues peut s’avérer très risqué.
Vu par deux fois, taille de mat casser sur le gréement résultat
: au minimum un mat, au maximum un gréement !
Une fois dans le lagon, on est déjà plus en sécurité,
mais attention à ne pas se faire aspirer par la petite passe du fait
d’un fort courant.
Pour y accéder, il vaut mieux passer par derrière chameaux, en
passant par le petit reef, ainsi vous vous retrouverez au dessus de chameaux.
Chameaux est généralement plus gros que One Eye mais n’est pas
orienté de la même façon (un peu plus side) et déroule
un peu moins vite.
Pour sortir si la marrée est assez haute vous pouvez passer à
travers le reef en faisant attention, sinon par la petite passe si il n’y a
pas trop de courant…
On donnera une mention spéciale à Pierre de Paris, qui a fait
le passage du reef avec le matos sur la tête. Les chaussons sont pour
ce coin vraiment conseillé, je n’en portais pas au début et je
me suis écorché de partout (pieds, dos, fesses, jambes) du fait
que j’avais peur de poser les pieds. Une fois les chaussons aux pieds je me
sentais plus à l’aise pour passer à travers le reef, et même
pour repartir rapidement, c’est toujours plus facile de manœuvrer en pouvant
s’appuyer avec les pieds.

 

 

 

 

Pour résumer
Durant notre séjour, nous avons beaucoup navigué, nos statistiques
laissent rêveur : environ 6 et demi sur 7 de navigations intensives. Nous
aurons fait une journée complète de visite : Chamarel et la terre
aux 7 couleurs, Port louis et ses magasins, puis Pamplemousse et son jardin
immense.
Désolé pour l’aspect tourisme et culture locale, nous avons plutôt
vécu à la mauricienne que comme des touristes à Maurice.
Pour naviguer autant, il fallait accepter de se mettre à l’eau sous la
pluie pour certains jours en petites voiles et à la rue. Par contre,
lorsque les vrais conditions mauriciennes étaient présentes, on
naviguait en short et grandes voiles 4,7/5/5,2.
Pour cette année, nous avons utilisé de 3,7 à 5,4, étant
le plus léger, je naviguais avec une taille de moins que les autres.
Olivier à beaucoup naviguer en 5,2/4,7 ; Cédric en 5/4,7m; Tonton
en 4,7/4,1 et moi en 4,7/4,2 aussi.

Olivier a principalement navigué sur One eye, dès que possible
il allait surfer cette très belle vague, à force d’y naviguer
il se rapprochait de plus en plus du peak, il était au cœur de la
vague comme dirait Bertrand. Il a nous aura gratifié de beaux backloops
sur little reef et d’aerials et de off the lip bien tweaké.

Cédric en grand fan de Manawa nous aura fait des journées dignes
d’un marathon en planche à voile. Une fois qu’il a laissé de coté
sa FW rrd et qu’il naviguait uniquement sur sa goya 75, il s’est vraiment mis
à surfer et c’était plaisant à regarder. Des jets d’eau
astucieux et toujours en train de se marrer sur l’eau.

Tonton est peu resté avec nous (seulement trois semaines) mais nous
aura gratifié de très beaux surfs sur One eye, avec des sortis
en aerial de toute beauté(en 4 ,1m² surtoilé), on aura aussi
apprécié son expérience lorsque les conditions étaient
un peu on shore dans le surf backside, ou bien dans les surfs old style voile
couché !

Quant à moi, j’ai découvert ce spot et j’ai essayé de
me placer au mieux dans la vague, je me suis aussi fait peur par deux fois,
parfois l’on se sent bouillant, mais attention à ne pas vouloir aller
trop loin !
J’ai navigué sur toutes les vagues, et il est vrai que One Eye m’a apporté
des sensations en nav intenses, beaucoup d’adrénaline et parfois un peu
trop d’excès de confiance qui se sont soldés par de belles chutes
et un peu de casse.

 

On a rencontré à Maurice beaucoup de personnes très généreuses
et ouvertes d’esprit comme un peu dans tous les trips me direz-vous.
Ainsi, sur l’eau on est arrivé à un point où l’on connaissait
presque tout le monde.
Le fait de rester longtemps permet de créer des liens avec ces personnes
qui recherchent finalement exactement la même chose que nous.
On se regarde tous naviguer sur le spot, on se motive sur l’eau pour envoyer
que cela soit en surf ou en saut, au final il y a une grosse émulation.
L’on aura tous été impressionné par l’aisance de Tom Hartman
dans les surfs voile couchée sur One EYE, le culot de Danny dans ses
aerials, et ses sauts impressionnants (massive backloop, forward et double).
La gentillesse des italiens qui nous ont pris en photos sur Manawa et un peu
sur One eye. Qui aiment discuter matos sur la plage, observer comment tu navigues,
te donner des conseils ou bien te charrier.

On aura parlé principalement anglais et français avec des italiens,
espagnols, autrichiens, australiens, russes, suisses et mauriciens.

Le départ fut dur, on a dit au revoir à toute la plage ou presque.
Olivier et Cédric n’ont déjà qu’une idée en tête
: reprendre un billet d’avion pour y rester encore plus longtemps.
Dans mon cas, j’essaie de ne pas y penser puisque je sais que je risque de ne
pas avoir de temps et surtout assez d’argent pour pouvoir financer un tel trip.

On aura surtout vécu tous ensemble une aventure humaine forte, nous
étions un noyau à 3 Olivier, Cédric et moi ; Tonton nous
aura gratifié de sa présence et de sa sagesse, puis les copines
d’Olivier et Cédric : Stéphanie et Émilie nous aurons apporté
une petite touche féminine à ce voyage durant 2 semaines. Ensuite
nous avons été à 3 dans notre grand appartement. Nous avons
partagé de nombreuses soirées avec les italiens (Federico et toute
la bande) ainsi que les autrichiens (Schmedde/Hartman and compagnie).

 

 

 

 

Tips
Pour y aller, il faut savoir que le prix du billet est entre 1000 et 1500 €,
qu’il faut les prendre en avance, se renseigner sur les règles et ce
qui est autorisé en matière de poids bagages.
Eviter Emirates sauf si en couple avec peut de matos puisque top service et
tarif compétitif ; essayer de trouver des vols avec air mauritius ou
bien Corsair en étant étudiant.

Pour la location, nous vous conseillons de contacter Mr. Ropsen de la part
d’Olivier et de bébé via son site : http://www.ropsen.net/, ce
dernier vous fera une offre en fonction de vos besoins assez rapidement.

Pour sortir, nous allions régulièrement au Shots à Flic
en Flac, bar ouvert avec piste de dance. Grosse ambiance, surtout si toute la
plage du morne s’y retrouve…de 1200 à 1500 roupies la bouteille. Nous
avons toujours navigué le dimanche si les conditions étaient présentes
! Sinon, il y a un pic pic sur la plage pour 400 roupies, un peu cher, pour
nous, on y allait avec nos bières pour discuter avec les gens sur place
le jeudi ou vendredi.
Pour se nourrir, si vous aimez les fruits, vous serez gâté, surtout
avec les ananas, les bananes, les oranges et clémentines !!!!! Nous avions
pris l’habitude d’acheter nos fruits en allant sur le spot sur la route, en
sortant de la gaulette sur la droite. Pour faire des courses il y a le shop
de la gaulette store, ou un supermarché plus grand : le London à
Tamarin.
Nous mangions principalement du poulet qui est ce qui est de moins cher niveau
viande/volaille. Si vous louez chez Ropsen, nous vous conseillons de demander
au propriétaire de l’appartement s’il connait quelqu’un qui cuisine,
généralement ce sera soit la maman soit le frère qui travaille
en tant que cuistot dans un hôtel qui vous préparera des plats
locaux. L’idée est que vous achetez les ingrédients nécessaires
au plat et que vous lui payer la prestation pour la cuisine.
Nous avons personnellement pris des gâteaux, des beignets (poulet/crevette),
cary agneau, plat de poisson et le tout fut bien sur excellent !!!!!
Si vous voulez aller au restaurant, il y a un endroit à ne pas manquer
: le domaine Anna, avec un repas complet pour environ 1000 roupis au grand maximum,
avec apéritif, entrée, plat et dessert. Nous avons eu la chance
d’avoir un kiosque au milieu de l’eau et qui bénéficie de 2 voir
3 serveurs ! Normalement il faut se déplacer et laisser un acompte pour
le kiosque, sinon il vaut mieux téléphoner et réserver
pour ne pas attendre, ce restaurant étant très apprécié
des locaux.

Boire, la boisson local est le rhum : 120 roupies la bouteille, nous vous conseillons
aussi le vin rouge à 45 roupies de chez la gaulette store, en le mélangeant
avec du Sprite et du sucre plus un petite touche de rhum, vous obtiendrez une
excellente sangria ! La bière locale est aussi très bonne : Phoenix.

Pour le matos, en cas de casse matériel, vous pourrez toujours aller
demander au club-mistral qui vend du matos d’occasion. Sinon, il faut penser
à prendre un peu de rechange, les mats peuvent devenir rapidement des
objets précieux en cas de casse.

PS : n’oubliez pas de prendre des produits antiseptiques en cas de coupures
à cause du corail et des oursins.

 

 

 

 

Remerciements,
Ce voyage a commencé au début de février lorsque nous avons
acheté nos billets d’avion. Il ne s’achèvera jamais réellement,
tellement nous avons pleins de souvenirs en tête. Je souhaiterais personnellement
remercier Olivier ROUDAUT d’Exocet qui m’aide afin que j’aie du matériel
de qualité, avec les U-surf que j’adore.
Olivier et Thomas remercient Sergio Murani pour les boards qu’il leur a shapé
en single ou en twinzer.
Aux filles : Stephanie et Emilie, pour la joie de vivre, pour les photos et
pour les délires, et pour avoir supporté trois gars dans un même
appartement.

On remercie aussi toutes les personnes que l’on a rencontrées sur place,
avec qui on aura passé de super moments, avec qui l’on aura partagé
un Photo shoot à 8h30 du matin sur Manawa.

Parmi ceux là on peut, on peut citer : les français : Pierre,
Bertrand, Alexis, Olivier, Denis et sa femme, Didier et sa femme.
Les italiens: Giuseppe, Federico, Alex, Viccio, David, Tommy, David et mar,
Paolo, Manu,Tommy, Roberta.
Les Australopitheques: Danny, Schmeede, Kathy, Tom, Tom Hartman, Hanna, Christian,
Romana.
Robert de Norvège, les Suisses Flavia, OIivier et sa femme.

A Ropsen et à Sunil pour leur professionnalisme et leur gentilles.

A Thomas de U-ride qui a relayé nos informations.

Et tous ceux que l’on a oublié……………

 

credit photos : stephanie lorente

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