Pas de windsurf pour cette première journée de l’Hibiscus Party 6 mais une solide session de sup/surf à Goulien pour les concurrents. Demain les conditions devraient permettre de lancer en windsurf. En attendant voici le résumé de cette première journée en presqu’île de Crozon.
Le résumé de la journée signé Pierre-Yves Baraër (texte et photo)
Une fois les inscriptions closes, en fin de matinée au CNCM, Thierry Belbéoch présentait aux coureurs le programme du jour: le coup de vent étant finalement passé dans la nuit, celui-ci était trop léger pour débuter l’Hibiscus party 6 par du windsurf, et c’est donc une épreuve de surf qui serait lancée à 14h sur la plage de Goulien.
Deux catégories étaient proposées, à la convenance des coureurs: SUP (surf avec pagaie) ou shortboard (petite planche) : il faut savoir que l’Hibiscus party est avant tout une épreuve de windsurf, mais que son programme « multisports de glisse » permet de basculer sur une compétition de surf quand les conditions l’exigent.
Le vent étant un élément très aléatoire et moins fréquent que les vagues, la plupart des windsurfeurs sont également des surfeurs ou « Supeurs », souvent de bon niveau: c’est cette polyvalence qui permet à une épreuve comme l’Hibiscus party d’exister.
Pour cette édition 2013, sixième du nom, une quarantaine de coureurs sont ainsi inscrits en catégorie windsurf, dont la quasi totalité participeront également à la compétition de surf ou de SUP, histoire de marquer de précieux points au classement combiné, que tous convoitent.
Alors qu’elles étaient quatre les années précédentes, une seule (courageuse!) féminine est par contre présente cette fois : la morbihanaise Nathalie Cottard (seconde l’an passé), qui affrontera donc les garçons, tant en windsurf qu’en surf!
Une fois sur le spot de Goulien, les concurrents pouvaient rapidement constater que les conditions étaient loin d’être faciles : une très grosse houle de 3 à 4m déferlait sur toute la largeur de la baie.
Le seul endroit praticable pour les surfeurs s’avérait être la partie gauche de la plage, où un courant sortant facilite grandement le passage de barre : c’est donc là que se déroulerait l’épreuve.
Les favoris tiraient sans problème leur épingle du jeu : à l’image d’Antoine Albeau et de Fred Jézéquel en SUP ou de Thierry Belbéoch et Jean-Mat De Ridder en catégorie « shortboard » : soit quatre sérieux candidats à la victoire finale !
La compétition de surf et de SUP était finalement arrêtée vers 17h, après plus de deux heures de séries ininterrompues devant un nombreux public, en raison du manque de visibilité à l’approche de la nuit.
Il reste seulement à disputer les demies finales et la finale du surf, ainsi que la finale de SUP: soit ce matin, avant que le vent ne se renforce, soit dimanche matin. Pour ce samedi, la compétition de windsurf pourra démarrer dans de très bonnes conditions sur le spot de l’Aber.
A noter qu’il reste encore quelques places pour des windsurfeurs qui voudraient s’inscrire pour les deux derniers jours ; à condition d’être matinal, puisqu’il faudra se présenter dès 9h au CNCM, sur le port de Morgat.