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Portrait : Clément Deschinkel

Aujourd’hui, on rencontre un petit gars du Nord dont vous avez sans doute vu les photos cet hiver. Quand d’autres cherchent à avoir un sport de vent en complément d’un sport de vague, lui, a trouvé une façon originale de mêler ses passions. Quand les conditions sont bonnes pour surfer, il s’embarque dans une session SUP, et si le vent monte il sort son appareil photo. Au plaisir des riders !

Clément Deschinkel

La valeur n’attend pas le nombre des années

Qu’est-ce qui t’a fait tomber amoureux des sports de glisse, et comment la photo est venue s’ajouter à cette passion ?

Je suis née presque littéralement sur une planche de surf, bercée par les vagues et l’univers de la glisse grâce à mon père, qui passait tout son temps à l’eau entouré de passionnés. Naturellement, j’ai suivi ses traces et exploré différents sports de glisse. Après quelques essais, j’ai rapidement réalisé que les disciplines liées au vent, comme le windsurf ou le wingfoil, n’étaient pas pour moi – même si j’adore les regarder. Mon père, remarquant mon intérêt, m’a alors mis un appareil photo entre les mains, et je ne l’ai jamais lâché. Avec ma passion pour l’art, l’association entre la photographie, l’art, et le windsurf s’est imposée comme une évidence.

Raconte-nous ta toute première session photo, même si elle était un peu chaotique !

Un petit conseil précieux : évitez de faire des sessions photo sous la pluie si vous n’êtes pas correctement équipé. Non seulement vous risquez de finir trempé, mais cela pourrait aussi vous exposer à un bon rhume. Mieux vaut être bien préparé pour profiter pleinement de l’expérience sans désagréments.

Quand tu shoots, tu cherches quoi en priorité : l’action, l’ambiance, le style du rider, la lumière ?

Dans mes photos de sports de glisse, je cherche à capturer l’essence même de l’action, le style unique du rider, mais également l’ambiance et la composition générale de l’image. Chaque occasion peut devenir une opportunité de proposer un regard différent, que ce soit à travers l’angle de prise de vue, la lumière, la dynamique du mouvement du windsurfeur, les gerbes d’eau ou même les éléments naturels qui entourent la scène. Chaque détail contribue à raconter une histoire visuelle unique.

Quels riders, spots ou moments t’inspirent le plus en ce moment ? Et si tu pouvais shooter n’importe où demain, tu irais où ?

Je n’ai pas de riders favoris à proprement parler, mais j’ai certaines préférences influencées par ceux que j’ai eu la chance de côtoyer ou de photographier. Cela dit, j’apprécie particulièrement le style de Liam Dunkerbeck. Si je pouvais choisir une destination de rêves , j’adorerais photographier une compétition de windsurf dans des lieux comme le Chili ou le Cap-Vert. Ces destinations offrent des vagues spectaculaires, une luminosité exceptionnelle et des spots d’une beauté à couper le souffle.

Tu fais tes premiers pas dans le milieu… qu’est-ce que tu aimerais partager ou demander à la communauté ?

Ce que j’aimerais vraiment, c’est avoir plus de visibilité pour que chaque personne que je photographie puisse se découvrir à travers mes clichés. Mon objectif est de raviver leur passion pour la pratique, de leur donner envie de reprendre les sports de glisse ou même de progresser grâce à l’inspiration que mes photos peuvent offrir.

Et si ces personnes souhaitent me soutenir, me solliciter pour mes services ou simplement partager leurs avis et suggestions, je serais ravie d’échanger avec elles. C’est à travers ce dialogue et ces interactions que je pourrais continuer à grandir et à transmettre cette passion.

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