de vlad2001 » 20/09/2022 13:28
Quelques précisions sur le Var (cf. post précédent) avec déjà plusieurs dizaines d'années de recul (mais pas local pour autant).
Sur la zone six fours, le mistral rentre entre OSO et NO. Le vent d'est existe mais ne présente pas d'intérêt ici.
Le vent est plutôt plus fort à la Coudoulière (les 20 mètres pour sortir de la mini plage mis à part) qu'au Brusc même si des configurations de vent peuvent donner des choses surprenantes (mais alors ce n'est pas 5 noeuds de différence, c'est + !).
En gros, pour y avoir de vrais vagues à la coudou, il faut de la tram et/ou plus de 25 noeuds, en dessous, faut pas rêver. Ca peut être gros avec de la période avec plus de 30 noeuds, et c'est super facile à naviguer en plus ! Là bas, plus c'est gros, plus c'est facile puisqu'on peut prendre les vagues bcp plus haut sur le spot. Il y a une saleté de courant qui rabat vers la plage, quand il y a à peine 1 mètre qui lève seulement au bord, il faut un bon timming. (bcp) Mieux par NO.
Par Ouest, ne pas négliger la vague de l'autre côté de la "baie" de la coudou, plus petite mais très surfable.
Si bonne houle, ça peut surfer sur la partie nord du Rayolet, et quand c'est très très fort (40 noeuds), ça peut surfer sur la pointe du Cros (vers le Brusc).
Si le mistral est annoncé tombant sur le GFS, il tombe bien plus vite dans la réalité (ne pas compter sur une petite nav du matin si cela doit tomber à 11h). Un pari à faire de temps à autre, le mistral peut se renforcer significativement en fin de journée (en gros s'il est parti pour plusieurs jours et qu'il n'a pas été très fort l'après-midi). Les sessions d'été au coucher du soleil avec le Bec de l'Aigle (La Ciotat) qui ressort au large ont un charme fou.
L'anémo du Yacht Club de Six Fours proposé par windguru est pas mal, un peu déventé, le vent réel moyen correspond aux rafales mesurées.
Par vent d'est, la Bergerie permet de naviguer mais franchement cela n'a quasiment pas d'intérêt en vague.
Les Sablons à La Seyne présentent une meilleure opportunité pour travailler l'équilibre (c'est ultra déventé) mais aussi de tout cassé tout en laissant l'espoir d'y faire de vrais surfs. Il peut y avoir une cinquantaine de surfeurs à l'eau !
Petit bonus pour les assoiffés de vent : il y a souvent une petite quinzaine de noeuds entre le Grand Rouveau et les Embiez alors que c'est la pétole sur la côte. Et le vent est plus fort de l'autre côté du Gaou, une fois de temps à autre on voit des téméraires qui y naviguent (freeride).