Mais qui est Rico?
Eric de son vrai nom est passionné de windsurf. Equipé de son Hypersonic 133 et de sa Carve 99, il avale les miles sur les spots des Côtes d’Armor, où il s’est retrouvé exilé avec sa petite famille après un passage à Brest.
Rencontré au magasin (comme nombre d’entre vous d’ailleurs!), alors qu’il débarquait sur Brest, j’ai tout de suite apprécier le personnage avec sa pêche et sa bonne humeur communicative!
Aussi, je vous laisse avec lui… pour partir à la découverte de ses récents voyages!
Matos:
Mon appareil est un numérique Minolta Dimage 7 ( qui date de 2-3 ans. 5,3 M pixels ). Autofocus et informatique un peu lente par rapport à ce qu’on fait maintenant, mais bon piqué et prise en main agréable. Je le trimballe toujours avec moi, c’est le prolongement de mes yeux.
Voilà un peu l’ambiance des photos :
Au Cap Vert à Punta Preta, c’était le matin vers 10h. Pas ou peu de vent ( offshore ). Mer glassy. Les séries qui imposent le respect déroulent les unes après les autres. La vague est parfaite mais assez énorme, très rapide, puissante, et termine sur les rochers. Il ne faut pas se faire rattrapper…
Comme souvent sur ce genre de spots, beaucoup de monde passe, mais peu se mettent à l’eau. Il n’y a que Fabrice Beaux, qui lacère la vague dans tous les sens, toujours au bon endroit au bon moment. on aurait l’impression que c’est très simple, si on n’entendait pas le grondement énorme qui le suit. Il donne l’impression de ne faire aucun effort, que tout ça est normal. Il est rejoint par un jeune local au talent impressionnant, manifestement habitué du spot, au style beaucoup plus électrique. Ppuis un ou deux kites arrivent ( Raphael Salles ? ) qui surfent jusqu’à la limite des cailloux avant de s’envoler pour se reposer tranquillement plus loin. On est assis avec Sylvaine devant ce spectacle digne des plus belles Nuits de la Glisse qui se déroule à 30m, totalement scotchés.
A la Torche, journée du sacre de Thierry Belbéoc’h, c’était au moins aussi impressionnant. La mer complètement déchaînée, il fait froid, le vent est assez fort mais instable avec des trous d’air assez mal venus au milieu des déferlantes. L’ambiance est surchauffée, on se croirait presque revenu à une World Cup des années 80 ou 90. Les coureurs se lâchent et le niveau est relevé. Mais Thierry a une hargne énorme et se permet toutes les folies avec succès. Il n’y a pas besoin d’être juge pour voir qu’il domine, que c’est son jour à lui, et c’est tout.
A Cuba, l’ambiance est cool. On navigue le matin en Hobie 18 à se tire la bourre entre potes dans 15-20 noeuds sur une houle assez serrée, sous un beau soleil.
L’après-midi et le soir, on se balade dans une ambiance salsa au milieu des Cubains, passant de concert en concert dans la rue ou dans les bars, très Buena Vista Social Club. Cienfuegos, Trinidad ou la Havane, ils ont la musique dans le sang dès le plus jeune âge. Les talents sont là aussi devant nous, le premier venu chante comme Ibrahim Ferrer ou joue au piano comme Ruben Gonzales. On est hors du temps, accueillis chaleureusement dans ce métissage unique, au milieu des vieilles
bagnoles américaines et des slogans communistes à la gloire du Che. Tous les genres sont mélangés.
Aux Saintes, c’est royal. on navigue un bon moment dans des conditions nettement plus douces que de l’autre côté de l’Atlantique en hiver. Eau à 28°. Après avoir remonté au vent vers Marie Galante, retour pleine bourre au largue. Et après, Ti Punch à la rhumerie à droite du débarcadère ou chez Cécile au milieu des Saintois. On est gentiment explosés, gavés de soleil, en se racontant les meilleurs moments de la nav et en voyant le soleil disparaître lentement derrière Terre de Bas.
Lumière au top. Elle est pas belle la vie ?
Dommage que ça ne soit pas toujours comme ça, hein ?
Voilà de quoi restituer l’ambiance vacances…
Texte et photos: Rico
Un grand merci à lui pour ces moments de rêve partagés.