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People: Portait d’Eric Girard

Eric vous l’avez forcement vu sur une couverture de magazine ou en double page de votre mensuel préféré. Ce québecois, ancien compétiteur pro, nous fait partager, au travers de son portrait, sa passion pour le windsurf et la glisse.














fiche signalitique


Prénom: Eric
Nom: Girard
Age: 31 ans
Sponsors: Starboard, Severne, Dakine, Erlik et Xcel
Palmarès: 24ème Overall en Freestyle sur le circuit
PWA en 2002 puis j’ai quitté la compétition
Spots: Ho’okipa, Corfu et St-Jean
Meilleur trip: Terre-Neuve avec les baleines et les Icebergs
Tes plus grandes qualités: Je suis moi même, polyvalent
et honnête
Tes plus gros défauts: Je suis excessif, souvent dans la
lune et je travaille trop
Ton rider préféré: Boujmaa Guilloul, il révolutionne
notre sport!










Eric en aparté









Eric, je commencerais avec la traditionnelle question… quel est
brièvement ton parcours de windsurfer depuis tes débuts
jusqu’à aujourd’hui?

Mmmm, j’en ai long à dire… Je fais du windsurf depuis l’âge
de 11ans. J’étais en vacance chez mon oncle et il m’a payé
un cours de windsurf. Dès mes premiers instants je suis tombé
en amour avec le sport! La passion m’a toujours nourri, durant les étés
de mon adolescence, tout était calculé en fonction du windsurf.
Je travaillais le soir pour pouvoir rider le jour et je m’étais
organisé pour habiter chez mon père près du spot.
Je n’avais pas de voiture pour me rendre au spot, alors je m’étais
fabriqué une remorque à vélo pour transporter mon
matos. Pendant tout ce temps là, j’enviais les pros d’Hawaii et
cela me motivait à devenir meilleur et à apprendre de nouvelles
manœuvres. J’aurais bien aimé voyager et aller visiter les
meilleurs spots dès mon jeune âge mais j’avais peur de partir
de chez moi. En fait, les études étaient pour moi très
importantes et il fallait que je passe par-là. J’ai donc étudié
en administration des affaires et en marketing. Lorsque mes études
fient terminées, il n’était pas question d’aller me planter
dans un bureau entre quatre mures pour le reste de ma vie… J’en ai
plutôt profité pour réaliser mon rêve! Hawaii!!!
Mais avant, j’ai passé quelques mois à The Gorge où
je me suis vraiment amélioré comme planchiste.

Mes débuts à Hawaii furent amusants et pénibles
en même temps… J’en arrachais financièrement et je cassais
tout… mais ils y avaient tout de même les bonnes sessions entre
potes à Kanaha et à Camp One… Ho’okipa n’était
pas encore pour moi… Ce n’est qu’à la fin de mon premier hiver
que je m’y suis initié. Et puis là je cassais encore plus
de matos… Faut croire qu’il fallait que je passe par là pour
arriver à devenir meilleur. À ce moment là, le new
school freestyle en était à ses débuts, mais ça
ne me disait pas du tout. Je me donnais à fond en vague. J’ai d’ailleurs
participé à quelques compétitions amateur lors de
ma première année. J’ai terminé quatrième
à la Dakine à Ho’okipa et deuxième à Pistol
River cette même première année. Pour moi, c’était
beaucoup car j’arrivais de nulle part… Ce n’est qu’en 2001 que je
me suis mis au freestyle. Je voyais bien qu’il ne m’était pas possible
de devenir un Robby Naish dans les vagues mais je voyais quand même
un potentiel en Freestyle. J’ai participé à ma première
compétition de Freestyle à San Fransisco en 2001 et même
s’il n’y avait que 6 compétiteurs, j’avais fait une superbe performance
pour battre Pascal Hardi qui était le mec à battre et ainsi
j’ai remporté ma première compétition en Freestyle.
L’année suivante, j’ai fait le circuit de la PWA en freestyle.
Malheureusement, j’ai dû subir une opération pour une infection
et j’ai manqué quelques compétitions. Pourtant, tout avait
bien commencé car j’avais fait 14 à Leucate et je savais
que je pouvais faire mieux dans les autres compétitions. Du même
coup, il y avait toute la nouvelle génération de jeunes
qui arrivait et j’ai bien vu que je ne pouvais plus suivre le rythme.
2002 fût donc ma première et dernière année
sur le circuit.


slash appuyé à Ho’okipa

Je ne suis pas pour autant déçu de mon sort,
en fait, je me suis bien amusé durant cette année là
et j’ai appris plein de trucs. Puis de toute façon, ce n’était
pas mon fort de voyager partout avec cinq board bags triple… Là,
je me suis orienté dans les documentaires destinations et c’est
beaucoup plus amusant. J’ai la chance de rider des nouveaux spots régulièrement
et je n’ai pas besoin de traîner une multitude de sacs… Je
me suis aussi mis au kite, aux kitewing et au snowkite. Ces nouveaux sports
me permettent d’exploiter ma passion au maximum car ils complétent
le windsurf très étroitement.











Tu fais partir du team starboard/severne mais tu as un rôle un
peu particulier il me semble, tu n’es pas un simple coureur?

Tu vois, lorsque j’ai décidé de quitter la compétition,
Svein de chez Starboard m’a suggéré de devenir  » Team
Promoter  » pour la compagnie. Étant donné que j’avais
une bonne relation avec les magazines de windsurf et que j’avais toujours
plein d’idées pour promouvoir le sport, Svein a pensé que
je pourrais aider les autres riders du team à en faire de même.


Participes tu au développement des produits Starboard?

Il m’arrive d’apporter mon point de vue sur les différents
produits mais très rarement. Je suis vraiment dédié
à la promotion des riders.













Je me suis laissé dire que tu étais actuellement en
Asie et notamment en Corée du sud. Tu y es pour faire la promotion
du windsurf ou en trip? As tu rencontré de bonnes conditions?

Ma femme Claudine enseigne l’anglais pendant un an à Ulsan en
Corée du Sud. C’est la ville ou à lieu chaque année
une étape du  » Asian Tour « . Il y a un super spot de
Freestyle tout près de la maison donc je peux rider régulièrement.
Pour la vague, je connais quelques spots mais je garde tout ça
secret pour l’instant… c’est à suivre…;-) . Pour moi,
l’Asie est une source inépuisable de spot de windsurf. Il y a le
Japon, le Vietnam, Taiwan, les Philippines, la Chine et les Marianas à
quelques heures de vols seulement de la Corée du Sud. Alors imagine
les trips. Du vrai gâteau!

As tu déjà eu l’occasion de venir naviguer en France?

J’ai ridé en France une fois seulement. C’était lors de
la compétition de Leucate. J’ai bien aimé! On a bien rigolé!









Tu pratiques aussi le kitewing, un bon palliatif quand le vent est
faible, as tu déjà essayé le dirtwindsurfing (www.dirtwindsurfing.com),
pratique qui se rapproche encore plus de la planche?

Je fais du kitewing en dirtsurfer et en ski et j’utilise aussi ma voile
de planche à voile pour rider avec le dirtsurfer. Je saute très
haut en ski mais sur la terre battue, je me contente de faire de la vitesse
car j’ai un peu peur de sauter. Il semble que le dirtwindsurfing soit
très manoeuvrable, il faudrait que j’essais…




Eric ou l’art de conjuger glisse sur tous les supports

Potin: Je prévois de m’établir à Shippagan
dans la province du Nouveau Brunswick dans l’Est du Canada pour de bon
au printemps en compagnie de ma femme Claudine afin d’y démarrer
un club de planche à voile et de kitesurf. Portant le nom de Club
Wind & Kite, l’entreprise récréo-touristique organisera
des ateliers d’initiation et de perfectionnement avec encadrement complet
en planche à voile et en kitesurf. Le snowkite et le kitewing seront
aussi au programme durant l’hiver. Le site Internet officiel de l’entreprise
sera online à la fin Janvier : www.ShippaganWindKite.com

retourvez Eric girard sur son site www.ericgirard.com








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