Portrait : Bastien Ribaucourt

fiche signalitique

Prénom : Bastien

Surnom : Basti

Nom : Ribaucourt

Age : moyen

Sponsors : Surf One, Pat Love

Palmarès : 17ème AFW Wimereux 2006, 25ème
final AFW Crozon 2004

Spots : Actuellement Leucate, mais j´adore la Normandie

Meilleur trip : France, Afrique du Sud, Cap Vert et tous les voyages

Tes plus grandes qualités : elles sont toutes dans le mot
« pondéré »

Tes plus gros défauts : ils sont le résultat du mot
« passionné »

Ton /ta rider (euse) préféré(e) : Rideuse
Astrid Muldoon. De façon générale : tous les
passionnés et ceux dont le style est unique comme Victor Fernandez

Bastien en aparté

La question d’usage Bastien, raconte nous ton parcours de windsurfeur
depuis tes débuts jusqu’à aujourd’hui ?

J´ai commencé dans une chtite barquette (optimiste) sur
le lac de Valencienne. Elle prenait l´eau et à chaque risée,
je me faisais déposer par des planches beaucoup plus fun. Alors
à 11 ans je pose le pied sur ce jouet et depuis le contact est
toujours aussi charnelle. Après le Nord j´arrive en Normandie,
la mer n´est pas loin mais sans voiture la route est longue. Je
navigue un peu mais pas assez à mon goût.
Nathalie Simon cherchait des moniteurs, parfait je venais d´obtenir
mon monitorat de voile. Excellent ! Je suis convoqué et pendant
l’entretien on me dit Margarita, ca vous va ? Je dis oui, oui, ne
sachant pas où cela se trouvait, deux semaines plus tard je naviguais
pour la 1ère fois en short. Le freestyle était déjà
obligatoire avec Remko, Dioni, Ricardo, … N’ayant pratiqué
que du slalom et de la vague je n’y comprenais rien. Et puis le fait qu’il
n’y ai pas de marée me perturbait beaucoup.
Quelques cocotiers plus loin je rencontre Astrid qui me sidère
par sa bonne humeur et son niveau (beaucoup plus fort que le mien). Nous
naviguons ensemble et elle me fait vite oublier que l’eau est plate, j’ai
appris à mettre du freestyle dans mon eau.
Après un an je passe chez Club Mistral et nous continuons nos voyages
à travers les clubs.
Un peu de stabilité nous manquait nous sommes donc revenu en Normandie,
puis la bougeotte nous a repris.

Tu as un excellent niveau en freestyle et en vagues , pourquoi ne
pas t’être mis plus tôt à la compétition ?

Je navigue pour le plaisir avec l’envie de toujours progresser. La compétition
me permet de faire un bilan sur mon niveau et jusqu’à présent
je ne souhaitais pas me faire peur devant l’étendu du travail à
accomplir.

Tu es investi dans le bureau de l’AFW , quelles ont été
tes motivations pour rejoindre le bureau, quel est ton rôle et
tes implications au sein de ce bureau ?

Après l´épreuve de Crozon en 2004 quelques coureurs
m’ont demandé de continuer au sein du bureau des sujets amorcés
auparavant. J´y suis rentré par amitié, puis le circuit
a subi le départ des sponsors et de Karim en décembre 2004.
J’étais secrétaire et nous avons tous été
pris au dépourvu. 2005 a été une année quasiment
morte car il a fallu tout reprendre, les règles, le jugement, les
contacts, les fichiers, l’organisation, le suivi, …
Suite à l’Almanarre 2005 je suis devenu vice président car
je crois : en notre sport, dans nos coureurs et à notre circuit.
Hervé Leroux, notre président fait beaucoup pour que nous
retrouvions un circuit de qualité, je l’aide donc dans les prises
de décisions et les taches qui sont à réaliser.

N’est ce pas trop difficile de concilier les obligations de l’AFW
et de s’impliquer à 100% dans la compétition?

Cela m’a valu de ne pas pouvoir courir à l´Almanarre en
2005.
A Wimereux j´ai failli subir le même sort, mais le club, Hervé
Leroux et la famille Watez ont été formidables en nous offrant
une magnifique épreuve à laquelle j’ai pu participer.

Quel chemin prend le circuit national ?

Forcément le bon !
Nous souhaitons être cohérent par rapport aux autres supports
et les autres compétitions (national et international). La continuité
est donc privilégiée. Les disciplines expression (vagues)
et slalom restent au programme. Nous essayerons aussi de répartir
le circuit entre le nord et le sud.

Quel bilan tirez vous de cette première épreuve de Wimereux ?

Nous sommes très content d’avoir eu d’excellentes conditions pour
honorer le club de Wimereux qui nous ont toujours soutenu. L’organisation,
le temps, le spot, les coureurs ont donné le meilleur d’eux même,
ce qui fut un spectacle à ciel ouvert ! Vivement l’année
prochaine ! En effet nous reposerons nos boardbags en 2008 à
Wimereux ce qui est signe de confiance. Par contre il va falloir poser
du double si on veut sortir un Xavier Huart motivé.

Tu partages ta vie avec Astrid, c’est une chance que bon nombre doivent
t’envier ?

Que du bonheur depuis le cocotier !
En effet j’ai beaucoup de chance, cela m’évite d’avoir un carton
jaune quand je vais naviguer et que je rentre tard le soir ! Pour
ceux qui nous envient, la solution est de mettre son partenaire sur une
planche et de préférence sous les cocotiers. La patience
et la beauté de notre sport feront le reste.

Est ce que le fait de naviguer tout le temps ensemble vous apporte
un vrai plus dans votre préparation et votre progression?

La notion de plaisir est importante dans la progression et le fait de
naviguer ensemble même sur des spots désert motive toujours.
Il y a la sensation de sécurité que quelqu´un fait
attention à vous et puis quand je vois Astrid qui se lâche
je ne peux pas rester sans rien faire. Cela m´est déjà
arrivé de me dire j´arrête pour aujourd´hui les
conditions sont moyennes. Je regarde Astrid, je la voie se faire plaisir
en posant tout, alors évidemment je ne peux pas rester sur la plage
et je fini par retourner à l´eau.
Et puis techniquement nous nous donnons tout le temps des conseils. C´est
bien pratique un coach à la maison et une aide dans tous les déplacements
windsurfesque.