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Portrait : Ophélie Joly

Ophélie, 18 ans, une pêche d’enfer à terre comme sur l’eau et l’un des espoirs les plus prometteur du circuit! Fondue de slalom/speed et formula, elle nous dévoile ses ambitions et ses passions…













fiche signalitique


Prénom : Ophélie

Nom : JOLY

Age : 18 ans

Sponsors : F2 / NORTH SAILS


Palmarès : Championne de France (Aloha) 2004
3 au championnat de France AFW 2005
3 au championnat de France Espoirs 2005
1 au Défi Inter Ile 2005
2 à la longue distance à l’ Almanare 2006
1 à la longue distance à Hourtin 2006
3 à l’Euro Cup a Leucate 2006





Spots : Pointe rouge (Marseille)


Meilleur trip : Margarita au Venezuela


Tes plus grandes qualités : je pense que c’est de faire plaisir aux personnes que j’aime, profiter de la vie à fond jusqu’au dernier souffle avec une grande volonté débordante.


Tes plus gros défauts : la gourmandise, la timidité à certains moments, et la curiosité.


Ton /ta rider (euse) préféré(e) : C’est un certain Antoine Albeau… Un mec malgré tous ses palmarès qui ne se prend pas la tête sur l’eau comme sur terre.








Ophélie en aparté


Quel est brièvement ton parcours de windsurfeuse depuis tes débuts jusqu’à aujourd’hui ?

J’ai eu la chance d’avoir un oncle qui m’a donné la passion du windsurf à l’âge de 12 ans. J’ai pris très vite le goût de la compétition et à l’âge de 13 ans, j’ai commencé à faire des régates d’Aloha. Je suis restée sur ce support pendant 3 ans puis j’ai voulu changer et je me suis mise à faire des compétitions de fun kid. J’ai complètement laissé tomber l’Aloha mais 1 an après mon arrêt, mon ancien entraîneur m’a laissé entendre que j’avais le potentiel de faire un résultat au Championnat de France d’Aloha qui se déroulait à côté de chez moi. J’ai donc décidé de participer à ce Championnat. Et sans m’y attendre, je termine avec un titre de Championne de France. Puis après ce merveilleux titre, je décide de me mettre à fond dans le slalom et la formula. J’ai eu la chance d’avoir trouver un sponsor qui a pu me soutenir et qui continue de plus en plus.










Les filles sont peu nombreuses en compétition sur le circuit français et encore moins en race/slalom, tu en penses quoi ?


Je pense que c’est bien dommage de participer à des compétitions où il y a à peine une dizaine de filles inscrites. La solution rapide à ce problème est que les filles de la longboard viennent sur certaines régates, type longue distance où tous les supports sont autorisés. Elles en sont plus que capables, et je pense que ce serait une belle bagarre sur l’eau. On pourrait vite passer à une trentaine de filles. Je fais partie des filles qui connaissent très bien les deux milieux, et je préfère le fun. Mais humainement, je ne peux pas faire la différence, il y a des gens formidables d’un côté comme de l’autre. Malheureusement, ils ne se connaissent pas pour la plupart et, heureusement qu’il existe l’association windsurfilles. Céline Dupré, la Présidente de cette association et toute son équipe font un travail formidable, et ça se voit de plus en plus sur l’eau










On parle de plus en plus de la nouvelle génération notamment chez les freestylers, as-tu le sentiment de faire parti de ce mouvement qui veut un windsurf différent de ce qu’il était il y a 10ans ?


Non, la première génération était la bonne. C’est quand même eux qui ont fait la grandeur de ce sport et qui sont tous, pour la plupart, encore là sur les régates… Respect !









Quelques compétitrices étaient présentes sur le canal cette année, cela fait parti des choses que tu aimerais faire ?


Oui, c’est pour moi, un de mes plus grands rêves et j’espère le réaliser un jour. En attendant, je dois encore progresser et prendre de l’expérience. Je sais que pour l’instant, je ne pourrais pas approcher le record mondial de Karine mais par contre c’est un de mes buts. Je peux te dire que je m’entraîne dur pour ça.
Cependant, si une occasion de rentrer sur le canal se présente, je ne la refuserais pas.


Quels sont tes objectifs pour 2006 et les saisons à venir ?


Pour l’année 2006, mes objectifs sont de suivre le circuit AFW et le circuit de longues distances dans le but de faire un podium. Il est sûr que les régates International me tentent mais je préfère pour l’instant rester à ma place et me donner à fond sur le circuit Français, tout en privilégiant les entraînements hivernaux à l’étranger avec toujours le même plaisir et la même motivation. Puis, pour les années à venir, me préparer pour entrer sur le circuit mondial de slalom et vitesse.










Est-ce que tu n’es pas trop attendu au tournant étant la nièce de pascal Joly, grand monsieur du windsurf ?


Oui très bonne question ! Il est sur que l’on fait souvent le rapprochement entre moi et mon oncle Pascal, et on ne manque pas de me le rappeler. Mais bon, je trouve que c’est normal et je n’ai pas le droit aux mauvais résultats. Dans un sens, ce n’est pas plus mal, cela me pousse encore plus. J’espère un jour renverser la vapeur, et qu’on demandera à Pascal, « Tu es l’oncle d’Ophélie Joly », et ça j’y crois.




Comment gères tu entraînements/compétition et cours ?


Ce n’est pas toujours facile de gérer les deux mais avec un peu de volonté, on arrive toujours à ce qu’on veut. Si on a des rêves, et des objectifs dans sa vie, il faut tout faire pour y arriver.
Mais, j’avoue que lorsque je suis en cours, et que je vois le vent soufflé, ça me donne vraiment envie, d’être sur l’eau.



Retrouvez Ophélie sur son site http://www.opheliejoly.com










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