Accueil » Portrait : Yann Terrien !

Portrait : Yann Terrien !

Yann Terrien, originaire de Loire Atlantique, s’est installé à Gran Canaria depuis quelques saisons. Le spot de Pozo est devenu son jardin. Après quelques voyages, il a posé ses bagages aux Canaries pour mieux concilier travail, windsurf et compétition. Portrait d’un rider globetrotter sur qui il faudra surement compter en AFF!


















fiche signalitique


Prénom : Yann

Nom : Terrien

Age : 27

Sponsors : Loft Sails, Lorch Boards


Palmarès: 3ème overall Championnat Canarian Waverider
2006…


Ton spots : La planète


Ton meilleur trip : Le prochain

Tes plus grandes qualités : Passionné et acharné


Tes plus grands défauts : Passionné et acharné


Tes compléments planche : Surf et musique








Yann en aparté



Yann, la désormais traditionnelle question sur Uride, raconte
nous tes débuts?

En Loire Atlantique du côté de Tharon, découverte
du vent en Optimiste, premiers pas en planche avec la « Dufour »
de mes parents. Un passage de 4 ans sur l’île de La Réunion
durant lesquels je pratiquais le bodyboard, puis retour en France à
l’âge de 14 ans, et début de l’addiction au windsurf
pour moi et mon frère cadet Eric. Au début on se partageait
la même planche, même en hiver, on faisait 2 ou 3 bords chacun
puis on changeait!















Tu as fait de nombreux trips aux quatres coins du monde, tu étais
en quête de quoi dans ces voyages?

au début c’est juste les conditions parfaites qui motivent …
et puis au bout d’un moment c’est plutôt s’évader de soi
même et se ressourcer , aller à l’essentiel de la vie: admirer
la planète tant qu’il en reste quelque chose…penser et cotoyer
des amis dans un environnement propice aux
échanges vrais. Finalement le windsurf ce n’est que la cerise
sur le gâteau…


Tu vies aux canaries depuis 2 ans, comment as-tu atterri à
Gran Canaria?

En suivant le vent! Je connaissais bien les Canaries pour y être
venu en vacances (Lanzarote) et y avoir passé des étés
boulot/windsurf (Tenerife). Après avoir passé l’hiver 2004/2005
en Australie, je suis retourné à Tenerife pour l’été,
et j’y suis resté 9 mois avant de venir poser mes valises à
Gran Canaria.

Beaucoup de coureurs français s’exilent une partie de l’année
ou définitivement, tu penses que la France n’offre pas assez de
conditions pour s’entrainer sérieusement?

Les conditions de windsurf en France sont parfois excellentes! Mais c’est
clair que pour progresser, c’est plus simple d’être à Gran
Canaria (ou Maui, Afrique du sud,…): Conditions consistantes tous les
jours sans avoir besoin de faire des kilomètres de voiture, forte
émulation sur l’eau (A Gran Canaria il y a une dizaine de locaux
pros – Ceballos, Moreno, Jensen …-), climat agréable…

Tu as pas mal voyagé avant de poser tes valises?

Oui et non… Entre l’époque où je bossais à Paris
(Ingénieur informaticien jusqu’en janvier 2004), et maintenant,
j’ai fait dans l’ordre: Maui, Tenerife, Tarifa, Australie, Tarifa, Tenerife,
et enfin Gran Canaria. A chaque fois (sauf pour Tarifa) je bossais sur
place, j’en retire donc beaucoup d’expériences très intéressantes.
Rien qu’en Australie j’ai fait pas moins de 3 boulots différents
(usine de béton, usine de langoustes, et enfin le meilleur, travail
dans un vignoble de Margaret River). C’est vraiment enrichissant de travailler
sur place et de partager la vie des locaux. Bon, et puis quand le boulot
est situé à seulement quelques kilomètres d’une vague
de rêve australienne, on ne se plaint pas!

Avec un frère qui vit en Australie, les Terrien ont la bougeotte?

Plus que la bougeotte, je crois que les Terrien se donnent à fond
pour leurs passions! Eric est actuellement en Australie pour la même
raison que moi je suis à Gran Canaria: De supers conditions de
windsurf, pour un entraînement optimal, et une bonne qualité
de vie (boulot etc). J’ai deux autres frères encore plus jeunes,
Brice et Axel, qui eux marchent très fort en roller de vitesse
(parmi les meilleurs français); mes parents ne sont pas en reste,
puisqu’ils ont tous les deux participé – entre autre – au fameux
Marathon des Sables! Bref, je suis fier de ma famille!









Tu t’es lancé cette année sur le circuit AFF, pourquoi
ce choix alors que tu marches plutôt bien sur le circuit canarien?


Le circuit canarien est super, et j’y participe encore cette année,
mais pour moi le circuit AFF c’est un peu un rêve de gosse! D’autre
part je trouve que c’est important d’y participer, en tant que windsurfer
français : il faut redynamiser le circuit, redévelopper
l’image du windsurf auprès du grand public, et pour cela il faut
que les riders soient présents sur les étapes, car c’est
cela qui donne de la crédibilité à notre sport! De
plus il y a une bonne ambiance sur les étapes et l’organisation
est super alors pourquoi se priver ? Et puis cela me donne un prétexte
pour passer des vacances en France.






Tes objectifs pour la saison?

En compète mon seul objectif est d’être présent et
de me donner à 100%! Pour le reste, continuer de progresser et
de repousser mes limites, et faire du bon travail pour mes sponsors LoftSails
et LorchBoards, notamment en termes de photos et de vidéos.

Te verra t on sur la world cup de Pozo ton home spot?

Je fais tout pour y parvenir! Reste à décrocher une invitation…

Comment parviens-tu à concilier boulot, entrainements et compètes?

L’avantage de vivre à Pozo Izquierdo, c’est que je peux
aller naviguer tous les jours de l’année après le boulot.
Reste le problème des vacances pour aller sur les compètes…
Bref, pour régler ce détail j’ai pris le taureau par
les cornes, encore une fois, et donc depuis peu je bosse à mon
compte, ce qui me permet de mieux organiser mon planning entre boulot,
entraînement, compètes, photoshootings, etc. Au passage si
je peux me permettre un peu de pub, je suis webmaster freelance, www.pozowebs.com
!

Le mot de la fin ?

J’aime bien les citations, celles-ci sont importantes pour moi :
« If you do what you have always done, you will get what you always
got» Unknown.
«(…) ’cause as a matter of fact, as we discovered on the train,
tomorrow never happens, man. It’s all the same fucking day, man. »
Janis Joplin.
« A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».
Corneille – le Cid.

Crédit Photos : Fernando Sanchez – www.ffotosports.com

Retour en haut