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Scoop: Gérald Pelleau chez Severne.

Le formuliste brestois passe chez Severne. L’occasion de découvrir aussi une interview bien marrante sur le personnage….

Date d’anniversaire ? 22/03/1972 à Brest
Ta vertu préférée ? la sincérité et le naturel (je ne me l’applique pas forcément avec succès)
Le principal trait de ton caractère : Atypique sans doute (il faudrait demander à mon entourage)
La qualité que tu préfères chez les hommes : l’amitié et leur simplicité.
La qualité que tu préfères chez les femmes : Leurs formes (mais aussi leur humanisme)!
Ton principal défaut : intolérant à la connerie mais j’essaie de me soigner.
Ta principale qualité : J’aime quasiment tout en cuisine.
Ce que tu apprécies le plus chez tes ami(e)s : Il me font croire qu’il y a un peu d’espoir en l’Homme et donc pour ma fille.
Ton modèle chez les planchistes ? Comme dans la vie, je n’ ai jamais eu un seul modèle spécifique. J’admire les qualités des gens & j’essaye de m’en inspirer quand elles me plaisent . En planche, ça a commencé par le garçon d’amis à mes parents qui m’a fait découvrir le windsurf, mes potes de Sport-études puis Hervé Piegelin pour sa maîtrise du vent fort, Anders Bringdal pour sa carrière et son style(ce qui explique mes éternelles seconde place !?), le Bottom turn de Robby, la glisse du Don’s, etc…
Ton modèle toutes catégories confondues ? Joe Dassen, peut-être ou ma femme !?
Ton type de femmes (à part la tienne) ? Hollandaise brune, type Italienne, originaire d’afrique, au père Polonais,95,60,90, enfin métissée quoi…
Ou as-tu grandi ? Toujours les pieds dans l’eau, à Brest et 3 ans à Tahiti.


La sortie où tu as senti que tu étais irrévocablement windsurfer ? C’est sûrement trop loin et trop insidieux comme sensation pour savoir quand. Je suis windsurfeur de cœur plus que de caste.
Etre pro c’est quoi ? C’est faire partager sa passion pour que la pratique se développe.


Le meilleur et le pire du windsurf ? Surfer une vague parfaite et le baston ; la pétole et la fédé.
Les freins du développement du windsurf ? 1/Il manque une structure indépendante dont le seul but serait le développement de notre sport. C’est en théorie le rôle d’une fédé, mais la nôtre, il faut qu’elle change radicalement ou qu’on la quitte au plus vite. 2/L’influence des magasines à promouvoir tel ou tel support : c’est effarant de voir la quantité de matériel de vague qui navigue sur eau plate, par exemple… 3/Que certains organisateurs de régates, magasines, coureurs, marques, etc disent que la formula, c’est nul alors que le vent moyen sur l’ensemble de la France , pour ne pas dire sur terre et sur une année ne doit pas dépasser 12 nœuds (et sans vague)! Ca montre bien que le cordonnier est bien le plus mal chaussé et informé…
Spot préféré ? Un spot de vague à surf. Mais j’aime les sensations nouvelles et essayer de trouver la meilleur lecture de chaque vague, donc tous les spots sont potentiellement intéressants.
Tes sensations physiques quand tu sens que tout est réglé nickel en race ? Avoir peu d’efforts à faire, lorsqu’il suffit de bouger le petit doigt pour gérer une survente et accélérer.
L’instant précis dont tu as le plus beau souvenir ? C’était pour mon premier titre de champion (du monde qui plus est) en ex-yougoslavie : à l’entraînement, j’étais collé ; en course, c’était moyen à difficile avec des coups de réussite ; j’ai fini devant mon rival hollandais dans la dernière manche de pétole (pas mon fort à l’époque), puis sur tapis vert sur un protest à la con. Je me suis remémorer ce championnat tout en calculant mes points en comprenant que j’allais gagner. Et là, j’ai eu une décharge d’adrénaline voyant le chemin réalisé sur cette première grosse compétition mais aussi depuis mes débuts dans la rade de Brest ! j’ai retrouvé une peu ça sur d’autres victoires ou en voyant gagner Faustine à Athènes… Et aujourd’hui, la naissance de ma fille a bousculé mes valeurs.
En vagues ? L’instant précis ? J’ai eu de nombreux instants fantastiques en vagues. Notamment en descendant de gros paquets : le souffle de l’écume te rafraîchit alors la nuque tout en te boustant vers le bottom.


Le plus bel endroit où tu es allé ? Difficile à dire. Probablement une île mais les compétitions sont rarement en pleine nature et à l’écart du colonialisme de l’homme. L’archipel d’Ouessant qui est méconnu car dangereux symbolise ce que j’aime : un mélange de fonds sablonneux, d’eaux profondes noires et de hauts fonds tourmentés, de falaises et de plage, d’écume et de lumières changeantes, avec faune et flore encore à l’état sauvage, où la nature est bien plus forte que la bêtise humaine. La corse, la sicile, la crète, les glénans, île batz, stagadon, les îles des caraïbes, de Polynésies… il y en a tellement toutes aussi belles et si différentes du périphérique parisien !


Compétition préférée ? Celle où on ne reste pas à terre rester attendre que les bouées soient mouillées pile-poil par rapport au vent (alors que dieu merci, il bouge tout le temps), où quand tu rentres le soir, tu englouties 2 paquets de BN, un litre de chocolat chaud, 4 demi et tu files au lit, où au passage d’une marque de parcours naturelle, tu te prends pour Eric Tabarly qui passe le cap horn ! Cette année, le vent a boudé l’épreuve, mais la SXM avec le Tour de l’île de St Martin a ce goût de l’aventure.

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