Kona session
Publié : 09/09/2007 20:27
Deux heures de nav' en rade, c'était top.
Hier Patrice Belbeoc'h me balance un petit mail pour me convier à une Kona session. Après près de dix jours sans nav', l'opportunité tombe à pic d'autant que je suis curieux d'essayer la Kona One avec le gréément développé spécifiquement.
J'arrive vers 14h au Moulin Blanc avec pour seul bagage 1 an et demi d'Aloha il y'a quinze ans à mes débuts en planche, et une session lightwind en vague avec la Kona et la Kona surf l'automne dernier lors de la URide Party. Là je retrouve PB et Hervé Piegelin, un ancien champion du monde de l'ère de la planche Open. Deux autres amis de PB se joignent à nous.
La classe Kona monotype présente l'avantage de tenir compte des gabarits, et à chaque tranche de poids correspond une taille de gréement.
Avec 83 kg je peux choisir entre deux classes, medium et lourd, et leurs gréements respectifs de 7.4 ou 9.0. N'étant pas spécialement adepte des grandes voiles, je rejoins la majorité qui s'équipe de 7.4. Patrice mise sur 9.0.
On passe au gréage. Là clairement il faut oublier tout ce que l'on croyait savoir. La voile est légère, 6 lattes sans le moindre cam. Peu de tension est nécessaire à l'amure, la chute étant ainsi quasiment tendue. La voile se règle ensuite à l'écoute, plus le vent est fort plus on aplatit. Grosse tension sur les lattes par contre pour "shaper" le profil.
Pumping interdit dans les règles de la classe Kona, ça se traduit par ce choix de gréement atypique ... et des sensations surprenantes sur l'eau !
Chacun attrape son flotteur et enfile sa combi, et on part à l'eau.
Le temps de trouver ses premiers repères et de se dégager de la plage pour échapper à l'irrégularité du vent de terre , et on va pouvoir enfin se régler et (re)découvrir le support. Une vingtaine de minute pour se mettre en jambe.
Le gréement est ultra léger, signe en est que je n'y pense même pas au début. Je chope rapidement une première risée et c'est parti pour le premier planning. ça va vite et c'est facile, on sent forcément la taille de la planche mais pour autant elle ne paraît pas encombrante. Le duck tail y est sans doute pour quelque chose, la différence de sensation est flagrante entre les conditions de non planning et de planning.
Dans les premières molles j'apprécie et comprend mieux le concept du gréement. Celui-ci est plutôt souple et pomper ne sert pas à grand chose si ce n'est casser le rythme. Son faible poids n'oblige pas à la caler sur le pont. Naturellement il amène tout de suite à bien réfléchir sur sa position, et là c'est avant tout la glisse du flotteur et le bon équilibre du gréement qui va jouer.
Je suis rejoint par le reste de la troupe. Des gabarits différents (sans doute plus d'une vingtaine de kilos d'écart), des profils bien différents aussi. Des anciens compétiteurs aux pratiquants occasionnels en passant par le funbranleur touche à tout ; le panel est complet.
Patrice mène la troupe, et c'est parti pour des bords de près suivis d'abatées dans tous les sens. Cette petite course informelle est bien sympa. Je copie les positions des plus affutés, et finalement c'est marrant de bien se pencher sur sa position. Désapprendre pour réapprendre.
Le truc bien sympa et sans doute la grande force du concept Kona, c'est vraiment les classes de poids. La flotte va tout le long être plutôt groupées et les écarts plutôt faibles. La différence se fait clairement sur la tactique, et Hervé et Patrice se partagent tout le temps la tête.
Au final tout ça se fait à mes dépends et je fais plus office de voiture balais. Au lieu de s'établir voir monter, le vent va rester light pendant les deux heures de nav'. J'arrive à me caler dans les risées et trouver une position et un cap correct, mais au final je fais tout le temps moins d'angle car je manque cruellement d'appui.
Peu importe, je suis tant bien que mal la troupe, mais je me fait régulièrement coller quand les plus légers passent les trous d'airs. Manque de technique aussi très certainement, j'ai jamais fait de compétition et mon expérience en "longboard" est symbolique. Bref, la prochainement fois je prend 9.0 surtout vu la légèreté du gréement !
J'avais aussi oublié le coup de certains appuis inversés par rapport au fun. A un moment où la flotte est prête à un départ, je suis un peu trop au vent et j'ai l'impression de ne plus savoir faire tourner la planche pour abattre, je me bat avec le gréement. Les bons réflexes reviennent, mais après une bonne minute de solitude.
Au final du soleil, une légère brise, une belle opportunité de redécouvrir une facette de la planche à voile... et une excellente après midi de nav'.
Je ressors de là sans la moindre fatigue preuve est que l'option prise sur le gréement est assurément une bonne idée pour l'accessibilité du support.
Après avoir appris la planche à voile, découvert le fun, fait du slalom, m'être mis à la vague, appris le surf, fait du kite à outrance, repris goût au windsurf avec la vague, repris le slalom ... finalement avec cette belle opportunité de nav' en planche à voile ; la boucle est bouclée.
Reste à essayer les petites soeurs des Kona pour les vagues, mais assurément jamais le windsurf n'a été un sport aussi complet et agréable sous toutes ses formes !
Hier Patrice Belbeoc'h me balance un petit mail pour me convier à une Kona session. Après près de dix jours sans nav', l'opportunité tombe à pic d'autant que je suis curieux d'essayer la Kona One avec le gréément développé spécifiquement.
J'arrive vers 14h au Moulin Blanc avec pour seul bagage 1 an et demi d'Aloha il y'a quinze ans à mes débuts en planche, et une session lightwind en vague avec la Kona et la Kona surf l'automne dernier lors de la URide Party. Là je retrouve PB et Hervé Piegelin, un ancien champion du monde de l'ère de la planche Open. Deux autres amis de PB se joignent à nous.
La classe Kona monotype présente l'avantage de tenir compte des gabarits, et à chaque tranche de poids correspond une taille de gréement.
Avec 83 kg je peux choisir entre deux classes, medium et lourd, et leurs gréements respectifs de 7.4 ou 9.0. N'étant pas spécialement adepte des grandes voiles, je rejoins la majorité qui s'équipe de 7.4. Patrice mise sur 9.0.
On passe au gréage. Là clairement il faut oublier tout ce que l'on croyait savoir. La voile est légère, 6 lattes sans le moindre cam. Peu de tension est nécessaire à l'amure, la chute étant ainsi quasiment tendue. La voile se règle ensuite à l'écoute, plus le vent est fort plus on aplatit. Grosse tension sur les lattes par contre pour "shaper" le profil.
Pumping interdit dans les règles de la classe Kona, ça se traduit par ce choix de gréement atypique ... et des sensations surprenantes sur l'eau !
Chacun attrape son flotteur et enfile sa combi, et on part à l'eau.
Le temps de trouver ses premiers repères et de se dégager de la plage pour échapper à l'irrégularité du vent de terre , et on va pouvoir enfin se régler et (re)découvrir le support. Une vingtaine de minute pour se mettre en jambe.
Le gréement est ultra léger, signe en est que je n'y pense même pas au début. Je chope rapidement une première risée et c'est parti pour le premier planning. ça va vite et c'est facile, on sent forcément la taille de la planche mais pour autant elle ne paraît pas encombrante. Le duck tail y est sans doute pour quelque chose, la différence de sensation est flagrante entre les conditions de non planning et de planning.
Dans les premières molles j'apprécie et comprend mieux le concept du gréement. Celui-ci est plutôt souple et pomper ne sert pas à grand chose si ce n'est casser le rythme. Son faible poids n'oblige pas à la caler sur le pont. Naturellement il amène tout de suite à bien réfléchir sur sa position, et là c'est avant tout la glisse du flotteur et le bon équilibre du gréement qui va jouer.
Je suis rejoint par le reste de la troupe. Des gabarits différents (sans doute plus d'une vingtaine de kilos d'écart), des profils bien différents aussi. Des anciens compétiteurs aux pratiquants occasionnels en passant par le funbranleur touche à tout ; le panel est complet.
Patrice mène la troupe, et c'est parti pour des bords de près suivis d'abatées dans tous les sens. Cette petite course informelle est bien sympa. Je copie les positions des plus affutés, et finalement c'est marrant de bien se pencher sur sa position. Désapprendre pour réapprendre.
Le truc bien sympa et sans doute la grande force du concept Kona, c'est vraiment les classes de poids. La flotte va tout le long être plutôt groupées et les écarts plutôt faibles. La différence se fait clairement sur la tactique, et Hervé et Patrice se partagent tout le temps la tête.
Au final tout ça se fait à mes dépends et je fais plus office de voiture balais. Au lieu de s'établir voir monter, le vent va rester light pendant les deux heures de nav'. J'arrive à me caler dans les risées et trouver une position et un cap correct, mais au final je fais tout le temps moins d'angle car je manque cruellement d'appui.
Peu importe, je suis tant bien que mal la troupe, mais je me fait régulièrement coller quand les plus légers passent les trous d'airs. Manque de technique aussi très certainement, j'ai jamais fait de compétition et mon expérience en "longboard" est symbolique. Bref, la prochainement fois je prend 9.0 surtout vu la légèreté du gréement !
J'avais aussi oublié le coup de certains appuis inversés par rapport au fun. A un moment où la flotte est prête à un départ, je suis un peu trop au vent et j'ai l'impression de ne plus savoir faire tourner la planche pour abattre, je me bat avec le gréement. Les bons réflexes reviennent, mais après une bonne minute de solitude.
Au final du soleil, une légère brise, une belle opportunité de redécouvrir une facette de la planche à voile... et une excellente après midi de nav'.
Je ressors de là sans la moindre fatigue preuve est que l'option prise sur le gréement est assurément une bonne idée pour l'accessibilité du support.
Après avoir appris la planche à voile, découvert le fun, fait du slalom, m'être mis à la vague, appris le surf, fait du kite à outrance, repris goût au windsurf avec la vague, repris le slalom ... finalement avec cette belle opportunité de nav' en planche à voile ; la boucle est bouclée.
Reste à essayer les petites soeurs des Kona pour les vagues, mais assurément jamais le windsurf n'a été un sport aussi complet et agréable sous toutes ses formes !