Reynald a écrit :
Tes commentaires sont super intéressants et ton avis m'intéresse sur ma petite théorie avec l'adrénaline.
je vais donner mon avis de professionnel de santé (dentiste poilu) sur l'adrénaline
lors de mes études j'ai appris qu'il valait mieux ne pas injecter des anesthésiques avec vasoconstricteur (adrénaline) chez les cardiaques car )si l'on piquait dans une artère ou artériole on risquait de libérer cette adrénaline directement vers le coeur; jusqu'au jour ou un cardiologue m'a dit qu'une douleur vive ou une frayeur intense provoquait une libération intrinsèque (produite par l'organisme, ça c'est pour reynald) d'adrénaline 100 fois supérieure à celle contenue dans ma cartouche d'anesthésique. donc depuis je préfère , à quelques exceptions près assurer un maintien du produit anesthésique sur le site que d'avoir un risque de douleur violente.
Une anecdote macabre: pour les spécialistes, la majorité des gens qui sautaient dans le vide le 11 septembre 2001, étaient en arrêt cardiaque avant d'atteindre le sol
vous allez me dire que bon sang mais c'est bien sur , c'est l'adrénaline qui est le danger! je ne pense pas , pas chez les planchistes un peu entrainés, et franchement pour faire de la planche , il faut quand même être entrainé, et paquito parlait de risque chez le "jeune", et dans ce cas l'adrénaline permet d'accélérer le cœur quand l'organisme en a besoin et le coeur (qui est plutôt lent grâce à l'entrainement) répond bien.
dans les cas exposés en début de post, il faut faire des distinctions:
pour paquito , vu son âge et son hygiène de vie ça semble plutôt un problèmes d'une lésion( congénitale?) de la paroi d'une artère et d'un caillot qui s'est libéré allant obstruer l'alimentation cardiaque et déclenchant un infarctus, quand même rarissime à son âge; ça peut être aussi , vu son pseudo "paquitomicorazon" un problème de drogue et de relation avec le cartel colombien(cocainomanie

)
les autres cas semblent plus clairs, il me semble que le pauvre Nicolas il s'agit d'un traumatisme violent ayant entrainer une hémorragie interne...
le cas de ce pauvre skal est plus typique et plus fréquent et rentre plus dans les statistiques significatives et c'est dans cette tranche d'âge (la mienne) que l'on doit faire le plus de prévention (examen régulier chez le cardio, hygiène de vie (tabac ++++), tension etc.... et surtout bien connaitre son organisme et lever le pied, naviguer sans stress (oublier par exemple le genre de navigation ("bon demain 7 décembre, il y cartouche, je serais au dossen entre 8h et 10 h30 mais je ne trainerai pas car j'ai une réunion de chantier à lorient à midi , j'espère qu'il n'y aura pas de neige, ce qui m'emmerde c'est que c'est marée basse coeff 105 et que la mer sera à dache .....)
sinon pour revenir au post de paquito sur les sportifs de haut niveau je suis tombé la dessus:Coup de frein vagal et sportifs de haut niveau [modifier]
* Chez un sujet normal, le rythme cardiaque baisse progressivement pendant 2 à 3 minutes après un effort intense, puis il connaît une chute soudaine (par exemple, de 185 à 130 pulsations par minute) appelée "coup de frein vagal".
* Chez le jeune sportif particulièrement entraîné, le système para-sympathique connaît un sur-entraînement. Ainsi, après une épreuve à la limite de ses possibilités, le coup de frein vagal de ce sujet "dépasse son objectif". Le coeur ralentit normalement puis s'arrête, provoquant un évanouissement. Il se remettra à battre quelques dizaines de secondes plus tard, sans aucune aide extérieure, et le sujet reprendra connaissance.
* Le coup de frein vagal est provoqué par la libération totale du stock d'acétylcholine, médiateur produit par les neurones para-sympathiques. Tant que toutes les vésicules d'acétylcholine n'ont pas été épuisées, le jeune sportif reste en arrêt cardiaque. Le coeur ne reprend qu'une fois qu'il n'est plus freiné par l'action du système para-sympathique.
* L'atropine peut également faire repartir le coeur, même si toute l'acétylcholine n'a pas été utilisée. L'atropine agit en bloquant les récepteurs muscariniques de l'acétylcholine.
